Préservatifs : susciter l’achat
Les ventes de préservatifs dans l’officine n’augmentent pas aussi vite que les infections sexuellement transmissibles (IST)… Les jeunes paraissent libérés mais ils sont toujours aussi timides quand il s’agit de demander des capotes au comptoir : rires nerveux, prétexte du copain qui n’a pas osé venir lui-même… D’autant plus que le malaise existe aussi du côté de l’équipe officinale. D’ailleurs, les « premières fois », les ados préfèrent de loin les distributeurs. « Nous sommes difficilement accessibles et impressionnants derrière notre blouse blanche, et il existe parfois un grand écart de générations », reconnaît Philippe Demaiter, titulaire à Rieux (Oise), qui prépare pour le groupement Giphar une nouvelle communication sur le préservatif.
Vous êtes 51 % à diriger la personne demandant un préservatif directement vers le rayon. Avec des conseils à la clé ?« Le consommateur doit se trouver dans un univers où il se sent à l’aise. Il faut devancer sa demande en jouant le jeu de l’exposition et du merchandising. L’idée c’est pas la braderie, mais c’est de montrer les préservatifs pour en parler et susciter les achats », assure Jean-Marc Bloch, chef de produit Manix. Pour Philippe Demaiter, le pharmacien doit rester un professionnel de santé avant tout et s’engager dans la prévention des IST « en trouvant le juste milieu entre le côté ludique et le message trop agressif du sida pour sensibiliser les adolescents ».
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