Le marketing, une valeur sûre

Il fait bon être chef de produit dans l’industrie ! Selon l’étude annuelle Maesina International Search 2001-2002(1), son salaire a connu une poussée de + 5,3 % en 2001 contre 4,8 % en 2000. « Les chefs de produits sont une denrée encore recherchée activement par toutes les entreprises soucieuses de poursuivre le développement et la défense de leurs marques, précisent les auteurs de l’étude. L’effet start-up est passé par là et les entreprises ont fait des efforts pour garder les professionnels les plus performants. Cette lutte s’est maintenant calmée mais les résultats sont là. »

Dans le secteur hygiène-cosmétique-pharmacie, les chefs de produits juniors touchent ainsi 42 000 euros par an (moins de 30 ans et un diplôme inférieur à bac + 5). Directeurs et responsables marketing sont aussi privilégiés dans ce secteur : en 2001, ils ont gagné respectivement 93 000 euros (pour les moins de 35 ans) et 66000 euros (moins de 35 ans), alors que dans l’agroalimentaire, le salaire annuel se monte à 78 000 et 62 000 euros. Autre constat à souligner : les primes prennent toujours plus de poids dans les salaires. « C’est une tendance lourde qui se confirme chaque année depuis près de dix ans dans toutes les études », résument les auteurs.

Le secteur hygiène-cosmétique-pharmacie paye toujours

Côté commerciaux, la progression est également marquée. Les dirigeants (directeur national et directeur régional des ventes…) sont les grands gagnants, avec une hausse de 6,2 % de leur salaire total (+ 4,2 % en 2000). En dessous, les managers restent stables à + 4,2 % et les équipes sont augmentées de 4,7 % (au lieu de 3,4 % en 2000). Dans le secteur hygiène-cosmétique-pharmacie, le chef de vente régional (moins de 35 ans) réalise 44 000 euros par an s’il gère un CA de moins de 50 millions de francs(2). En comparaison, le chef de vente régional du secteur agroalimentaire ne touche annuellement que 36 000 euros !

« Pas de changement, conclut l’étude Maesina International Search, le secteur hygiène-cosmétique-pharmacie reste de loin le meilleur payeur de la grande consommation tant en marketing qu’en commercial. »

Ce secteur est également payant pour les fonctions de communication. Cette information est une des nouveautés de l’étude parue cette année : désormais elle intègre l’analyse des rémunérations des fonctions communication : directeur de la communication, directeur des relations publiques et Internet (webmaster). Pour prendre un exemple, le directeur de la communication gagne 84 000 euros chaque année (moins de 40 ans, diplôme inférieur à bac + 5).