Forza farma !
Les médicaments non remboursables sont sortis du monopole il y a tout juste un an en Italie. C’est maintenant au tour des médicaments de prescription non remboursés d’être dans l’oeil du cyclone. Autant de bonnes raisons pour que nous allions sur place mener l’enquête dans les pharmacies transalpines. Mais aussi chez les grands distributeurs, soit dit en passant beaucoup plus diserts qu’en France. Nous n’avons pas pu nous empêcher de demander au président de Federfarma, syndicat des pharmaciens locaux, de conseiller ses homologues français afin d’éviter qu’ils connaissent le même sort. Pour Giorgio Siri, la seule solution, c’est de… lâcher du lest, en laissant sortir les médicaments qui ne nécessitent pas la présence d’un pharmacien et que l’on pourrait donc vendre partout, y compris dans une station-service ! Car, selon lui, le vrai danger, ce n’est pas tant l’entaille dans le monopole que l’arrivée de pharmaciens dans les grandes surfaces depuis un an. Cette « séparation du pharmacien de la pharmacie » est, toujours selon Giorgio Siri, le tremplin pour mettre en route une libéralisation accentuée… En France, nous avons fait exactement l’inverse avec les contrats de distribution sélective ! Mal nous en a pris ?
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