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Publié le 14 juin 2008
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LUCETTE CHAZOTTES, Auch (Gers)

Il est limité. Les clients sont prêts à payer 50 Û par an pour ne pas limiter leur consommation médicamenteuse. En revanche, la mesure la plus radicale sur la baisse d’activité concerne les déremboursements. Leurs effets sur les prescriptions ont été douloureusement ressentis cet hiver.

PHILIPPE MINIGHETTI, Arles (Bouches-du-Rhône)

Les clients nous posent rarement des questions sur les franchises. Les médecins prescrivent peu les grands conditionnements que nous délivrons à notre initiative. Les ventes de veinotoniques diminuent. Mais, comme d’autres classes avant eux, cela finira par entrer dans les moeurs et les ventes repartiront à la hausse. Malgré toutes ces mesures, mon chiffre d’affaires ne baisse pas depuis le début de l’année.

JACQUES CALLANQUIN, Metz (Moselle)

Avec la baisse du pouvoir d’achat, l’impact de la franchise est manifeste sur l’activité. Les gens consomment moins, y compris les biens de santé. Baisse des prescriptions, franchises, déremboursements concourent à faire baisser nos résultats. Nos clients savent calculer. Certains réclament les grands conditionnements pour diminuer le montant de la franchise. Dans les priorités de dépenses, je ne suis pas certain que la santé passe aujourd’hui avant le téléphone portable. Quand nos patients concèdent à acheter un médicament non remboursé, c’est parce qu’ils en ont vraiment besoin.

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Enquête flash*

Avez-vous constaté une baisse de votre activité depuis la mise en place des franchises ?

oui, en raison d’une baisse des prescriptions 11,39 %

oui, en raison de l’augmentation de la délivrance des grands conditionnements 17,31 %

oui, en raison de l’attitude des patients qui font plus attention aux médicaments 52,16 %

non19,13 %