- Accueil ›
- Business ›
- Economie ›
- Tableaux de bord ›
- Une remontée du taux de résultat net en 2011
Une remontée du taux de résultat net en 2011
La détérioration des conditions du marché, la surdensité du réseau et l’arrivée d’un nouveau mode de rémunération ont entraîné un vaste mouvement de reconfiguration », analyse Emmanuel Sève, directeur d’études du cabinet Xerfi-Precepta, qui publie une étude sur « La distribution pharmaceutique à l’horizon 2015 ». Cette restructuration s’accélère avec la disparition régulière de pharmacies. « En dix ans, près de 650 ont disparu. » Alors que les petites pharmacies urbaines et celles confrontées à la désertification médicale peinent à trouver un repreneur, « l’analyse des comptes montre une remontée du taux de résultat net à 5,2 % en 2011, contre 4,4 % en 2008, soit quasiment le niveau de 2005 », constate l’étude (lire également l’interview d’Emmanuel Sève dans Le Moniteur n° 2864). Devenues plus rentables, les pharmacies pourraient néanmoins être fragilisées. D’abord, la montée en puissance des achats en direct alourdit les stocks et pèse sur la trésorerie. L’étude pointe aussi la mise sous contrôle des charges de personnel, qui menace de démobiliser les équipes.
Vers une démarche client plus poussée
La refonte du mode de rémunération va créer de toute évidence un nouveau modèle économique. « Il y a aura des gagnants et des perdants, prédit Emmanuel Sève. Le métier s’oriente vers une démarche client plus poussée, commune à toutes les formes de commerce. » Pour Xerfi-Precepta, les pharmaciens doivent renforcer leur légitimité auprès du grand public en mettant en œuvre trois leviers : la compétence grâce à la certification de l’officine, l’éthique au travers du développement des enseignes permettant de formaliser des engagements précis auprès du public, et enfin le renforcement d’une image de marque par le biais notamment des réseaux sociaux. « La nécessaire structuration commerciale du secteur passe par la poursuite et l’approfondissement des démarches de regroupement. » Les groupements et réseaux d’officines devront alors aider le pharmacien, en faisant « des propositions pour les regroupements et les transferts, apporter des solutions de financement ou encore des aides à l’installation », recommande l’étude.
- Pharma espagnole : 9 milliards d’investissements et une réforme en vue
- Réforme de la facture électronique, mode d’emploi
- Mon espace santé : un guide pour maîtriser l’accès et la consultation
- Fraude à la e-CPS : l’alerte discrète mais ferme de l’Agence du numérique en santé
- Pharmacie de Trémuson : une officine bretonne pionnière en RSE et qualité
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
