Ratios fiducial : L’activité s’est consolidée en 2003

A son tour, Fiducial Expertise publie la batterie des ratios essentiels qui permettront à chacun de comparer l’évolution de son officine avec un panel composé de 446 pharmacies ayant clos leur exercice comptable entre le 30/09/03 et le 31/12/03.

Le CA moyen tous types d’officines confondus est passé à 1,170 MEuro(s), soit une augmentation de 5,50 %. Cette progression est plus forte qu’en 2002 (+ 4,38 %). Les pharmacies avec associés (+ 5,86 %) progressent mieux que celles à titulaire unique (+ 5,36 %). Les écarts sont également assez significatifs entre pharmacies rurales (+ 5,58 %), de quartier (+ 5,08 %) et de centre-ville (+ 5,30 %). Enfin, les pharmacies de centre commercial, comme en 2002, prennent leurs distances avec les autres (+ 7,85 %), et plus encore celles en exercice individuel (+ 8,04 %).

Après une année de stabilisation en 2002, le taux de marge après remises commerciales semble reparti à la baisse en 2003, en moyenne de 0,18 point, à 28,50 %. Cette érosion est plus marquée (- 0,26 point) pour les pharmacies rurales (28,21 %) et de quartier (28,59 %) que pour celles de centre-ville (- 0,06 point à 28,76 %). En revanche, les pharmacies de centre commercial, qui avaient essuyé un revers sur le taux de marge en 2002 (- 0,34 point), renversent la vapeur en 2003 (+ 0,21 point à 29,24 %). « Ce ratio baisse parce que nous avons isolé pour 2003 les marges arrière qui correspondent à des prestations de services, et non à des remises, précise Philippe Becker, expert-comptable, directeur du département pharmacie de Fiducial Expertise. En fait, si on les réintègre, le taux de marge se maintient en 2003. » De plus, il note une nouvelle amélioration des ratios financiers témoignant d’un « assainissement financier des officines ». Autre embellie : les frais fixes, en 2003, ont eu tendance à diminuer en pourcentage du chiffres d’affaires, ce qui favorise la rentabilité. « La pharmacie a quitté la sphère des mauvaises années », conclut-il, à l’exception des petites officines de centre-ville qui, selon lui, sont les « grandes perdantes de cette consolidation ».