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© Federgy s’inquiète de la pratique illégale des rétrocessions
Rétrocessions : Federgy sonne l’alarme
Les rétrocessions font aujourd’hui débat. La chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies d’officine Federgy tire la sonnette d’alarme sur les pratiques de « certains pharmaciens » qui « collectent des médicaments, stockent puis relivrent d’autres officinaux, en contradiction avec les règles en vigueur », s’indigne son président, Christian Grenier, dans un communiqué diffusé ce mardi 13 décembre. Le recours aux rétrocessions entraîne « la perte de sécurité lors du transport de médicaments et des problèmes de conservation des produits qui ne sont pas stockées selon les normes en vigueur », insiste-t-il.
Le président de Federgy s’élève, par conséquent, contre les voix qui prônent une légalisation de la rétrocession qui, selon lui, entraînerait la perte du monopole. « En effet, d’autres mieux organisés que les pharmaciens s’occuperont à leur place des achats.»
Pour acheter dans de bonnes conditions, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies milite pour le recours à une structure légale d’achat, comme les sociétés de regroupement à l’achat (SRA) ou les centrales d’achats pharmaceutiques (CAP). « C’est le seul contre-pouvoir possible contre les hausses de tarifs et les conditions commerciales biaisées. C’est la seule possibilité pour éviter une trop grande distorsion des remises entre les points de vente basées sur des critères fixés par les fournisseurs », alerte Christian Grenier. Pour le président de Federgy, passer par une structure légale d’achat est donc « le seul moyen pour lisser sa trésorerie, son stock et de travailler en commerce moderne ».
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