Philippe Denry PRÉSIDENT DE LA COMMISSION RELATIONS SOCIALES ET FORMATION PROFESSIONNELLE DE LA FSPF

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Publié le 31 mai 2017
Par Fabienne Rizos-Vignal
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Pharmacien Manager. La pharmacie et toutes les professions libérales sont désormais représentées à la direction générale du travail au niveau interprofessionnel par la voix de l’U2P (Union des entreprises de proximité), faut-il s’en réjouir ?

P.D. Absolument ! Notre arrivée au niveau interprofessionnel nous retire du champ de la négociation mutliprofessionnelle. Ce n’est pas un affaiblissement pour la branche, mais un avantage très fort car nous serons représentés au plus haut niveau du dialogue social. Nous aurons ainsi un poids en amont dans les négociations des accords nationaux interprofessionnels (ANI). Ces accords sont ensuite déclinés dans les branches. Dans le périmètre du multiprofessionnel, nous étions dans une représentativité intermédiaire, sans grand intérêt, puisque nous étions seulement informés et non consultés. Notre rôle passif va devenir actif.

P.M. Concrètement, qu’est-ce que cela va changer pour les pharmaciens ?

P.D. Cela permettra d’être présent avec les grandes centrales patronales dans les discussions sociales – relevant du Code du travail – avec le prochain gouvernement. En revanche, cela ne modifie pas les dispositions actuelles de la convention collective nationale de la pharmacie d’officine.

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