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Pharmaciens, marquez votre territoire
Avec un chiffre d’affaires global de 1,7 milliard d’euros, le marché vétérinaire se porte bien. Les pharmaciens sont encore pourtant peu nombreux sur ce secteur, alors que les laboratoires recrutent.
En croissance depuis plusieurs années, le marché des produits vétérinaires, tous secteurs d’activité et filières confondus, pesait 1,7 milliard d’euros en 2006. Particulièrement dynamique, le secteur officinal voit son chiffre d’affaires à fin juin 2007 versus 2006 augmenter de 14 %. L’optimisme est donc de mise et les opportunités de postes pour les pharmaciens pas si rares.
Des postes en production, qualité et réglementaire
Les pharmaciens sont assurément moins nombreux que les vétérinaires. Ils ne sont d’ailleurs pas présents dans tous les laboratoires spécialisés dans le secteur. Leur nombre dépend en général de la taille de la société et du nombre de salariés. « Des pharmaciens sont présents à la direction du site de production, aux affaires réglementaires et à l’assurance qualité, mais les opportunités pour eux sont restreintes à cause de la taille de notre laboratoire », explique Valérie Crousse, chef de gamme Véto-Centre Biocanina (22 salariés et 11 millions d’euros de CA).
Ceva Santé animale (1 760 salariés dans le monde, 600 en France, 271 millions d’euros de CA) affiche une petite dizaine de pharmaciens pour trente vétérinaires. « Demain, les pharmaciens seront sans doute plus nombreux », assure Emmanuelle Trebot, directrice opérationnelle des ressources humaines du groupe.
Une double compétence toujours appréciée
Les directions de site, le contrôle qualité ou l’assurance qualité constituent un vivier de postes réservés aux pharmaciens. « Même s’il n’existe pas d’obligation réglementaire particulière comme pour la direction de site de production, les pharmaciens peuvent aussi postuler dans la recherche et développement », reprend Emmanuelle Trebot. « Les doubles compétences, avec par exemple une école de commerce, sont appréciées », conseille Leïla Baptista, chef de gamme chez Clément-Thékan, une filiale d’Omega Pharma qui emploie 500 personnes (CA de 172 millions d’euros). Mais ce n’est pas non plus une obligation. En la matière, chaque laboratoire fonctionne selon ses propres prérogatives. Le poste convoité sera aussi déterminant.
Un petit milieu, de grandes opportunités
« Nous recevons peu de demandes spontanées de jeunes diplômés de pharmacie alors que, justement, leur profil nous intéresse », déplore Emmanuelle Trebot.
Le secteur vétérinaire reste un monde assez fermé où tout le monde se connaît. Du coup, si les opportunités d’évolution peuvent être restreintes au sein d’un laboratoire de petite taille, les passerelles entre laboratoires sont assez aisées. Toutes les professions participent d’ailleurs à des clubs interentreprises et se côtoient très régulièrement. Ces échanges permettent aussi de prendre connaissance rapidement des opportunités de postes à pourvoir.
Côté salaires, ils sont un peu moindres que dans l’industrie du médicament humain. Il faut compter, suivant les postes, entre 45 000 euros et 90 000 euros, voire 120 000 euros par an pour des postes de direction.
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