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Où va la pharmacie ?
Où va la pharmacie à l’heure des grandes remises en cause ? », s’est-on interrogé lors d’un débat télévisé. Face à une avalanche de rapports (Attali, Rochefort, Beigbeder), la profession est à cran. « La tension économique devient de plus en plus lourde à gérer. La profession devra trouver d’autres facteurs de croissance et changer profondément en termes d’exercice, a asséné Claude Japhet, président de l’UNPF. On peut nous prendre toute notre marge, soit 5,5 milliards d’euros, ça ne bouchera pas le trou de l’assurance maladie qui est de 9 milliards… » « La façade des pharmacies est belle, mais la fiancée ne l’est peut-être pas autant », a poursuivi Pascal Louis, président du Collectif des groupements.
Jean Parrot, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, fait également le constat amer que « la pharmacie a été vue trop et trop longtemps comme la variable d’ajustement annuelle. Le reflet de notre activité en tant qu’acteurs de santé n’est jamais pris en compte. A chaque fois que nous avons essayé, on nous a dit « Oui, mais ce n’est pas prouvé ». Il faut donc nous recentrer sur notre métier de base pour montrer que notre rôle d’acteur de soins est primordial. Il y a une chance à saisir. Parmi tous les acteurs de la santé, il y aura une raréfaction des ressources humaines pour répondre aux soins primaires. A nous, tous ensemble, de construire. »
« Le réflexe pharmacien est économique et sécurisé »
Et Philippe Gaertner de rebondir : « La valorisation apportée est toujours un domaine difficile à chiffrer, mais il ne faut jamais se contenter de ce que l’on a. » Le président de la FSPF a fait en outre remarquer « que la profession a toujours fait preuve d’une réelle capacité d’adaptation et d’une volonté d’aller toujours plus loin dans la qualité ».
Pour Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO, « il est non seulement plus que jamais nécessaire de mieux acheter, mais aussi de réussir le chantier de la médication officinale, en prouvant que le réflexe pharmacien est économique, sécurisé et que l’assurance complémentaire peut le prendre en charge car il permet de réaliser des économies ».
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