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Publié le 26 novembre 2020
Par Christine Julien
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« Pourquoi donc la rédaction de ce journal a-t-elle choisi un tel titre ? » se demandait M. Drouet de la Thibauderie, inspecteur principal des pharmacies, en présentant le premier numéro du trimestriel Le Porphyre, en 1950. Il évoque « l’euphonie du terme », agréable à entendre et facile à prononcer, et la dureté de la pierre porphyre utilisée pour la pulvérisation fine, « première opération pharmaceutique, premier contact du débutant avec son art ». En homéopathie, la pulvérisation s’appelle dynamisation, rappelle l’inspecteur, qui souhaite que « “notre” porphyre soit dynamique » et « le journal de tous ». Jean Guillon, rédacteur en chef et secrétaire des cours professionnels de Poitiers, écrivait dans son éditorial (cicontre) que Le Porphyre vise à compléter et combler les lacunes des rares cours de l’époque. « Notre récompense sera d’avoir fait de vous des préparateurs en pharmacie, des collaborateurs discrets et capables, des hommes sans orgueil mal placé, mais cependant conscients de leur valeur professionnelle. » En 2002, j’ai pris le relais. D’abord comme journaliste, puis comme rédactrice en chef, depuis onze ans. Mon équipe (voir p. 16) poursuit cette mission avec grand soin, en souhaitant que « le » Porphyre soit toujours l’allié des professionnels chevronnés.

En espérant que vous prendrez du plaisir à lire notre dossier « Générations Porphyre » malgré le chamboulement de vos rubriques habituelles (voir p. 25), restez fiers de votre métier et portez-vous bien !

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