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Les génériqueurs unissent leurs forces de proposition
La nouvelle association Gemme (acronyme de GEnérique Même Médicament) entend profiter du second souffle offert au génériques par la prescription en DCI. Présentation.
L’accord de la consultation à 20 euros contre l’engagement des médecins à prescrire 25 % des médicaments en DCI a permis en quelques semaines une croissance de 10 % de la prescription de génériques. Représentant 85 % de l’offre du marché des génériques sous DCI*, l’association Gemme, qui s’est substituée à l’Association française des génériques depuis sa disparition, entend saisir cette opportunité pour ouvrir le dialogue avec les différents ministères, organismes et administrations concernés. Cette association souhaite mettre en place un plan d’urgence pour accélérer notablement le développement du marché des génériques, et un contrat avec les autorités de santé garantissant des règles stables et négociées de fixation du prix des spécialités génériques, tant que le marché n’est pas constitué. « Nous ne pouvons pas maintenir en permanence l’écart minimum par rapport au prix du princeps, déjà trois fois revu à la baisse, sachant que ce prix peut également baisser en fonction des volumes ou de la politique du laboratoire qui le commercialise, explique Pascal Brière, vice-président de l’association, chargé des affaires économiques. Nous ne pourrons appliquer des prix bas que le jour où les volumes sur le générique seront élevés. Aujourd’hui, les laboratoires de génériques sont encore dans une période d’investissements forts et l’absence d’un contexte stable risque d’aboutir à une raréfaction de l’offre. »
L’association s’est fixée également comme autres priorités d’obtenir une simplification des procédures d’enregistrement, une optimisation des délais de mise sur le marché, un élargissement et un enrichissement du Répertoire (soit plus de formes galéniques disponibles à la substitution et plus de molécules dont notamment celles tombées dans le domaine public et toujours non inscrites comme le paracétamol ou l’acétylcystéine). Enfin, elle souhaite être associée à la préparation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2003. Sur les aspects économiques et réglementaires, elle entend proposer un assouplissement de la définition du générique en vue de permettre la substitution des spécialités anciennes très prescrites et des spécialités de prescription non remboursées, ainsi qu’un « corridor de prix » applicable à la prescription sous DCI large en pourcentage, basé sur le prix moyen pondéré des volumes des génériques, pour ne pas rendre plus complexe la tâche du pharmacien.
* Biogaran, EG Labo, G GAM, GNR-Pharma, Irex, Ivax, Merck Génériques, Ratiopharm et RPG Aventis (et probablement, à la rentrée, Teva Classics).
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