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Economie : en cas de reconfinement, les commerces doivent « rester ouverts » !
Alors que l’annonce d’un troisième confinement semble imminente, CCI France, l’organisation nationale des chambres de commerce et d’industrie en France, s’inquiète des conséquences sur le commerce, y compris la pharmacie. « L’impact du couvre-feu à 18h est déjà lourd », affirme Nicolas Becker, président du groupement Apothical.
« Les commerçants sont en danger, à la fois sur le plan économique mais aussi moral, assure Pierre Goguet, président de CCI France. On n’envisage pas que les commerces puissent refermer. On est arrivé à un seuil de résistance psychologique de nos commerçants. On n’est plus dans la différenciation entre “commerces essentiels et non essentiels“, tous sont essentiels. Avec les soldes, on n’est pas sur des volumétries importantes, mais on retrouve des fréquentations qui rappellent une activité « normale ». Si le reconfinement démarre de suite, c’est trois semaines de soldes avec une possibilité d’écouler les stocks qui s’annulent, et en conséquence, à nouveau des problèmes de trésorerie ». L’organisation nationale des chambres de commerce et d’industrie en France invite également à réfléchir à des mesures permettant le maintien de l’activité économique. « Le gouvernement doit proposer, en plus des aides financières qui, reconnaissons-le, sont à la hauteur, des solutions permettant aux commerçants de rester ouverts, comme la prise de rendez-vous ». L’autorisation du « click & collect » après 18 h est également une idée avancée. « Des enquêtes des CCI de Nice-Côte d’Azur ou d’Aix-Marseille-Provence, qui font partie des premiers départements à être concernés par le couvre-feu à 18h, démontrent que la baisse moyenne du C.A s’élève à environ 25 %, voire plus pour les restaurants qui pratiquent le click & collect ».
Epargné ne signifie pas protégé
Et même si la pharmacie est plus épargnée par la crise que d’autres secteurs, Pierre Goguet admet que ce contexte incertain a un impact sur des pans entiers du commerce. « Tout dépend du type de confinement. En novembre, nous avons limité “la casse économique“, avec une circulation un peu plus libre de la population. Si les règles sont aussi strictes qu’en mars dernier, la fréquentation dans les centres-villes et les centres commerciaux sera plus faible ». Ce qui touchera de facto l’activité des officines. Une inquiétude également partagée par Nicolas Becker, président du groupement Apothical, et titulaire de la pharmacie de Monteux (Vaucluse). « Contrairement aux deux premiers confinements où les Français pouvaient venir à tout moment en pharmacie avec leur dérogation, la mise en place du couvre-feu à 18h a été plus pénalisante. Avec très peu de passages entre 18 et 20h, hormis pour de l’ordonnance, nos pharmacies – de centre-ville, rurales ou de centres commerciaux – ont globalement subi une baisse d’activé d’environ 20 %. Les achats de parapharmacie par exemple ont été pour moitié reportés sur du click&collect, et de l’autre tout simplement volatilisés ». Aujourd’hui, Nicolas Becker souhaite également que « les autres commerces restent ouverts pour maintenir un flux de clients ».
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