Au combat !

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Publié le 26 octobre 2016
Par Myriam Loriol
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Si la couverture de ce numéro peut paraître « trash », c’est bien pour afficher la réalité parfois hostile du terrain officinal. Comme le montre notre dossier en page 22, à Paris, l’exercice est un combat permanent pour nombre de pharmaciens. Un combat pour gagner – ou du moins ne pas perdre – la guerre des prix. Mais pas que. Il faut aussi se battre pour acquérir la fidélité des clients pressés, l’intérêt des touristes, la confiance des salariés nomades…

Or, se battre pour un projet, c’est aussi ce qui fait avancer. Exemple ? Non plus dans la capitale mais à Grenoble où le titulaire de la pharmacie de la Mandragore se démène pour faire vivre son « officine verte » (voir page 28). L’objectif, encore et toujours, étant de se différencier et personnaliser le conseil.

Donner à leurs adhérents les moyens de se battre, c’est justement ce que cherchent à mettre en place de nombreux groupements de pharmacie aujourd’hui. Comment ? En développant des secteurs identifiés comme des leviers de croissance (Giphar et sa nouvelle offre de MAD), en améliorant le suivi personnel des patients (appli my Pharmactiv) ou en apportant une aide aux prêts bancaires. Car pour avancer, chacun a bien sûr besoin d’un coup de boost financier. Chez Lafayette comme chez Paris Pharma, on l’a trouvé auprès de fonds d’investissement (lire notre actualité page 8). Cette ouverture du capital des groupements prouve que la profession de pharmacien est entrée dans une nouvelle ère, celle de l’entreprenariat.

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