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Brûlures d’estomac sous contrôle ?

Ce mois-ci, Avantages fait un point rapide sur les traitements disponibles en cas de brûlures d’estomac. « Quand ça brûle un peu », il est proposé d’opter pour un antiacide : Gaviscon, Pepcidac, Topalkan et Rennie Déflatine. « Lorsque ça brûle beaucoup », place aux anti-H₂, recommandés par l’Afssaps. Mais aucun n’est mentionné ! Qui plus est, l’article les présente comme étant uniquement disponibles sur ordonnance. Ce qui est faux : Pepcidac et Stomédine sont en OTC. Enfin, « quand ça brûle à la folie » et au moins une fois par semaine, le magazine oriente vers un IPP nouvellement disponible sans ordonnance : Pantoloc Control. Pourquoi lui et pas Pantozol Control pourtant sorti avant ? Notons que, parmi les IPP conseil, Mopralpro (oméprazole) est également disponible depuis quelques jours. Avantages précise que le traitement ne doit pas durer plus de 2 semaines sans avis médical. Rappelons qu’un avis médical doit être pris d’emblée en cas d’antécédent d’ulcère gastrique chez les patients de plus de 60 ans et/ou en cas d’altération de l’état général (lire aussi notre dossier sur wk-pharma).

Mauvais pH contre les mycoses vaginales

Utiliser un soin d’hygiène intime lors d’une mycose vaginale est un bon complément de traitement, à condition de conseiller un pH basique. Sauf que Top Santé propose d’utiliser « un produit spécifique de pH 5,5 » ! Or la majorité des soins d’hygiène intime indiqués dans le traitement d’appoint des mycoses vaginales ont un pH compris entre 7 et 9, pH défavorable à la prolifération des agents responsables…

Associer les traitements antidiarrhéiques

Top Santé, encore, propose « 6 bons plans contre les diarrhées », comparant Adiaril, Smecta, Tiorfast, Imodium lingual, Carbolevure et Ultra-levure. Les commentaires sont intéressants. Dommage que la présentation laisse penser qu’il faille choisir un seul produit, surtout que, chez le jeune enfant, le soluté de réhydratation, indispensable, s’associe souvent à Smecta.