Répartition : le rachat d’OCP par Phoenix a-t-il un impact sur vos contrats ?

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Répartition : le rachat d’OCP par Phoenix a-t-il un impact sur vos contrats ?

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Publié le 14 décembre 2022
Par Francois Pouzaud
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Le 31 octobre 2022, le groupe familial indépendant allemand Phoenix a acquis certaines activités de McKesson Europe, dont celle d’OCP répartition en France. Sur le plan national, les deux entités du groupe, OCP et Phoenix, vont continuer à coexister et représentent près de 40 % de parts de marché. « A date, les deux marques opèrent sur le territoire de façon inchangée et les contrats en vigueur restent valables », déclare Lilia Bulteel, directrice générale en charge du commercial de Phoenix Pharma. Néanmoins, la nouvelle entité s’est engagée à prendre certaines dispositions afin d’exclure tout risque de dégradation des conditions commerciales pour les pharmacies situées dans des zones où sa part de marché dépasse 40 %. C’est justement le cas à Saint-Etienne (Loire). « La décision de l’Autorité de la concurrence nous a amenés à adapter nos engagements contractuels pour les groupements de cette région. Les conditions de contractualisations de toutes les parties sont claires, que ce soit pour le pharmacien ou le groupement. », précise-t-elle.

Plusieurs modalités de résiliation du contrat 

Les groupements locaux régionaux, dont les adhérents sont desservis par les dépôts OCP et Phoenix situés dans la Loire, peuvent résilier les contrats les liant à la nouvelle entité, sans frais ni pénalités, d’ici le samedi 31 décembre 2022. Ils pourront également sortir à tout moment de la relation contractuelle au-delà du 1er janvier 2023, et ce, pendant cinq ans, dans les mêmes conditions financières. « Ces engagements laissent donc toute latitude à ces groupements », ajoute Lilia Bulteel. En revanche, pour les groupements nationaux, les contrats ne peuvent être résiliés dans le cadre de la mise en place de la concurrence. Dans ce cas, une potentielle résiliation relève d’accords contractuels avec leur répartiteur partenaire. Quant aux pharmaciens non groupés exerçant dans la Loire, ou dans le reste du territoire national, les modalités de résiliation sont celles mentionnées dans les conditions générales de vente qu’ils ont signées avec leurs grossistes répartiteurs. Un mois après cette acquisition, « aucun pharmacien de la Loire, client d’OCP, ne m’a signalé des difficultés avec son contrat », constate Olivier Rozaire, président du syndicat des pharmaciens ligériens.

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