« Il peut y avoir une décote du prix si les cessions se font entre associés »

Réservé aux abonnés
Publié le 30 octobre 2010
Mettre en favori

Les prix des pharmacies relèvent du libre jeu de l’offre et de la demande. Par conséquent, les vendeurs ne baisseront leurs prétentions que s’ils y sont contraints par l’urgence d’un départ en retraite, de difficultés économiques, d’un arbitrage familial ou s’ils trouvent un intérêt à vendre moins cher. Sur ce point, il y a des raisons d’espérer une évolution des comportements.

Chez les professions libérales, où le phénomène associatif est ancien, les experts-comptables ou les biologistes par exemple, il y a une nette décote sur les prix des clientèles lorsque les cessions interviennent entre associés ou au profit d’un collaborateur qui devient associé.

Dans nos dernières études statistiques, nous relevons 10 à 15 points de moins en pourcentage du chiffre d’affaire dans ces circonstances. Lorsque les protagonistes ont un intérêt et un agrément à exercer ensemble, les prix s’ajustent. Donc, cela peut aussi gagner la pharmacie avec le développement du phénomène associatif.

Publicité