Les belles marges des génériques

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Publié le 3 septembre 2011 | modifié le 18 août 2025
Par Francois Pouzaud
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Les molécules entrées plus ou moins récemment au Répertoire des génériques inaugurent de belles promesses de chiffre d’affaires et de marge. Voici les estimations, calculées par les génériqueurs, de leur potentiel :

• Pour l’ésoméprazole (20 et 40 mg), la marge pourrait être de 4 135 euros par an pour 66 boîtes vendues chaque mois pour une officine.

• Pour l’anastrozole (Arimidex), la substitution est de 90 %, d’après le Groupement pour l’élaboration et la réalisation de statistiques (GERS). A raison de trois boîtes vendues par mois, la marge annuelle est de 1 107 euros.

• Le tramadol (100, 150 et 200 mg) a un potentiel de chiffre d’affaires de 54 millions d’euros pour l’ensemble du réseau (s’il était substitué à 100 %) pour 20 boîtes vendues par mois et par officine. La molécule peut aussi générer 1 210 euros de marge annuelle par officine.

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• L’amorolfine (Locéryl) peut donner aussi un coup de pouce à la rentabilité. Ce produit génère 8 euros de marge par boîte. Il se chiffre à six boîtes vendues par mois et par officine pour une marge annuelle de 580 euros et un potentiel de chiffre d’affaires de 32 millions d’euros.

• Le potentiel du risédronate (Actonel 35 mg) est évalué à 59 millions d’euros pour 7 boîtes vendues par mois, toujours d’après les chiffres du Gers.

• Le raloxifène (Evista) pourrait être vendu à hauteur de 4 boîtes par mois et par officine. Son potentiel de marge annuelle est évalué à 539 euros et celui de chiffre d’affaires à 36 millions d’euros.

• Le répaglinide (0,5 mg, 1 mg et 2 mg) et la lévocétirizine 5 mg (Xyzall) font partie des plus grosses ventes de génériques, qui tournent à plus de 10 boîtes par mois.

• Avec le nifuroxazide, le pharmacien peut espérer vendre 9 boîtes par mois. Il dispose d’un potentiel de chiffre d’affaires de 6 millions d’euros.