Annihiler les effets néfastes

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Publié le 30 juin 2012
Par Myriem Lahidely
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Une équipe de l’INSERM Montpellier vient de trouver l’explication des effets secondaires néfastes de la morphine. « Ils sont liés à la structure même des récepteurs mu opiacés exprimés à la surface des cellules du SNC, où viennent se fixer les antidouleurs », explique Sébastien Granier, chercheur à l’Institut de génomique fonctionnelle de l’INSERM. Son équipe, avec des collaborateurs de Stanford, est la première à avoir visualisé la structure 3D de ce récepteur et la poche de liaison où se fixent les opiacés. Hypothèse : en les activant, la morphine entraîne un déséquilibre de la réponse cellulaire engagée par ces récepteurs. « Cette structure 3D ouvre des pistes pour […] chercher de nouvelles molécules qui vont pouvoir se fixer dans la poche de liaison du récepteur que nous connaissons maintenant dans le moindre détail », ajoute le chercheur. Pour l’instant la découverte concerne les récepteurs visualisés dans leur état inactif. Elle ouvre des perspectives sur une molécule présentant peu ou pas d’effets indésirables.

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