Mi-figue mi-raisin
Le marché présente toujours deux visages. Sur le segment large de l’automédication qui englobe les ventes de produits vignetés de vente libre achetés sans ordonnance, la dynamique est bonne. Sur celui de l’OTC strict, les volumes baissent à nouveau.
Selon le prisme sous lequel on regarde le marché du médicament familial, l’analyse peut être très différente. Les industriels de l’AFIPA (Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable) ont tout intérêt à présenter un secteur dynamique, en croissance, alors que le marché pharmaceutique dans son ensemble recule (– 1,1 %). C’est pourquoi le dixième baromètre AFIPA 2011 n’avait d’yeux, en 2011, que pour le marché de l’automédication (médicaments de prescription médicale facultative non remboursés), qui progresse pour la troisième année consécutive (+ 1,9 % du chiffre d’affaires à 2,118 milliards d’euros), selon des données fournies cette année par Celtipharm. IMS Health corrobore cette évolution par des chiffres très proches : une progression de 2 % du chiffre d’affaires (2,019 milliards d’euros).
L’évolution en volume est toujours plus instructive et donne un reflet plus fidèle de l’appétit des Français pour l’automédication. Là encore, bonne surprise, le marché est bien orienté : les ventes progressent de 1,4 % à 432,46 millions d’unités, grâce au bon score des médicaments de vente libre remboursables achetés sans ordonnance qui tirent la croissance du marché (+ 3,1 % en volume, + 1,9 % en valeur).
Mais ne nous laissons pas tromper par les apparences. Ce baromètre s’attache au seul médicament de vente libre non remboursable, qu’il soit acheté en automédication ou prescrit. Pour l’OTC strict, la physionomie du marché n’est plus la même : en 2011, il régresse de 0,4 % à 336,2 millions de boîtes.
Un marché tiré par les grandes marques
Sur un marché qui n’est pas aussi dynamique qu’on veut bien l’annoncer, certaines vérités demeurent inébranlables. Première d’entre elles, l’automédication reste, plus que jamais, tiré par des marques fortes qui confortent leur position à grands renforts d’investissements publicitaires, en nette augmentation en 2011. Les innovations dites galéniques observées l’an dernier sur les marques leaders (par exemple le nouveau conditionnement d’Oscillococcinum) sont également vectrices de dynamisme et contribuent à asseoir leur suprématie.
Par ailleurs, les délistages de molécules réalisés en 2010 commencent à produire leurs effets. « Les switchs et les déremboursements représentent en valeur 14 % du marché des innovations », indique Jean-François Derre, directeur business development chez Celtipharm. C’est donc au prix d’efforts importants que le top-10 des médicaments OTC (voir ci-contre) a généré l’an dernier une croissance de 51 millions d’euros, alors que la progression du marché total de l’automédication n’enregistre qu’une croissance de 40 millions d’euros.
Les espaces en libre accès de plus en plus nombreux
Le libre accès a franchi un nouveau palier en 2011. Son implantation dans les officines est en forte progression. A des degrés divers, près de 71 % des pharmacies (contre 50 % en 2010) ont aménagé une zone en libre accès. Mieux : 44 % des pharmacies qui l’ont fait ont totalement revu leur configuration pour en optimiser la disposition. Cette présence renforcée de médicaments devant le comptoir a boosté l’automédication. En effet, une pharmacie qui a mis en place un espace en libre accès développe un chiffre d’affaires des produits en libre accès en croissance de 5 % et un chiffre d’affaires de produits d’automédication en hausse de 3 %, eu égard aux officines ne pratiquant pas le libre accès. « Le libre accès permet de créer un dialogue entre l’officinal et le patient qui est profitable aux ventes », commente Pascal Brossard, président de l’AFIPA.
Autre satisfaction relative : selon l’AFIPA, les prix des médicaments en libre accès ont baissé de 3,3 % (en euros constants), soit une diminution de 10 % depuis janvier 2008 contre seulement – 3,6 % pour les produits d’automédication à prix libre. En fait, les prix ont augmenté de 3,1 % en trois ans et l’inflation de 6,7 %. Vus sous cet angle, les paniers de soins pour traiter les affections courantes ont baissé en moyenne de 50 centimes. Le prix moyen d’un médicament d’automédication est de 4,36 € en 2011. « La baisse des prix de l’automédication figurait parmi les engagements de l’AFIPA auprès des autorités de santé en 2008. Nous poursuivons comme prévu notre action dans ce domaine avec l’aide des pharmaciens », souligne Pascal Brossard. Demandés spontanément par les clients en raison de leur faible prix, les génériques représentent 8 % des ventes d’automédication en chiffre d’affaires et 9,2 % en unités vendues.
Les résultats du dixième baromètre de l’automédication 2011 révèlent que la progression de ce marché est imputable à la forte croissance de quatre secteurs : l’antalgie (+ 6,4 %), les vitamines et suppléments minéraux en raison de l’effet mécanique lié au déremboursement des magnésiums (+ 15,9 %), les voies respiratoires (+ 1,5 %) en dépit de la quasi-absence de grippe en 2011 et les substituts nicotiniques (+ 9,6 %) qui profitent de la hausse du prix du tabac et du développement des patchs grand format.
Dans les prochaines années, l’officine devrait pouvoir compter sur le développement des switchs. « Notre proposition de permettre aux patients d’accéder à des médicaments d’automédication déjà disponibles dans d’autres pays européens a été retenue par le Conseil stratégique des industries de santé », annonce Pascal Brossard, qui doit proposer une liste et participer à un groupe de travail sur le sujet. Forte de ses espérances d’expansion, l’AFIPA s’est fixé comme objectif de représenter 10 % du marché d’ici cinq ans.
Voies respiratoires : la palme à Oscillococcinum
Le marché des voies respiratoires est le premier marché de l’automédication avec un chiffre d’affaires, en 2011, de 515 millions d’euros, progressant de 1,5 % par rapport à 2010 malgré l’absence d’épidémie de grippe. La marque Oscillococcinum, numéro deux sur le marché de l’OTC strict et quatrième sur le segment de l’automédication en valeur, affiche la plus forte progression de chiffre d’affaires (+ 9 M€) du top-10 des marques d’automédication, devant Doliprane et Magnevie. Le lancement du conditionnement en 30 doses d’Oscillococcinum contribue à une croissance de plus de 10 % en valeur de la marque. Coquelusédal s’illustre également avec un chiffre d’affaires en hausse de 2 M€ (+ 44 %), la forme pour nourrisson s’étant bien développée en 2011. Cooper, avec Pectosan, tire aussi son épingle du jeu (+ 1,4 M€, + 244 %).
Quant aux médicaments pour les maux de gorge, Lysopaïne, grâce à une progression de son chiffre d’affaires de 3,8 M€ (+ 18 %), entre dans le cercle très fermé du top-10 des marques d’automédication (Lysopaïne est à la 17e place sur le segment de l’OTC strict). En termes de contribution à la croissance, ce médicament, qui communique beaucoup en télévision, se situe à la 8e position, derrière Berocca mais devant Nurofen.
Les produits antirhume à la peine
Il y a eu une quasi-absence de pathologies de grippe en 2011. Le marché des produits antirhume et des antigrippaux s’en ressent (– 4,5 % en unités, + 1,6 % en valeur). Néanmoins, 2011 a été marquée par les bons résultats d’Humex (+ 4,2 M€). Outre le fléchissement des ventes, le panier classique d’un patient désirant soigner un rhume (avec une préparation nasale antiseptique et un décongestionnant à usage systémique) est passé en trois ans de 10,98 € à 10,47 €, soit une baisse de 50 centimes pour un traitement complet.
Le marché de l’allergie progresse de 6,5 % en unités et de 5,4 % en valeur. Sur la rhinite allergique, Humex se taille la part du lion grâce à son offre la plus large du marché. « Notre laboratoire capte 27,1 % de parts de marché sur l’allergie automédiquée en valeur et notre premier concurrent ne pointe qu’à dix points derrière nous », annonce Mehdi Tamba, responsable des études et de l’innovation chez Urgo.
Les antalgiques : percée du paracétamol 1 g
Le marché de l’antalgie, deuxième marché de l’automédication (386 M€ de chiffre d’affaires en prix public TTC), est le plus gros contributeur de croissance en 2011. Son chiffre d’affaires croît de 23,2 M€, soit 6,4 % de plus qu’en 2010. Les médicaments apportant la plus forte croissance ? Doliprane, Nurofen, Dafalgan et Voltarène. Sur ce marché de l’automédication, Laurent de Gasquet, directeur marketing chez Upsa, signale que les ventes sont en augmentation, à hauteur de 70 millions de boîtes. « La croissance a profité au segment du paracétamol 1 g (entre + 15 et + 20 % en chiffre d’affaires), alors que les ventes des dosages à 500 mg sont stables, indique-t-il. C’est une tendance lourde car, il y a dix ans, le marché des formes 1 g n’existait pas. » Première marque d’automédication, Doliprane réalise sur ce marché 6 millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaire par rapport à 2010, soit une augmentation de 8 % due principalement aux développements des formes 1 g. Voltarène réalise la deuxième hausse de chiffre d’affaires en valeur (+ 4,9 M€) et affiche le plus fort taux de progression sur le segment des antalgiques (+ 33 %). Novartis Santé familiale innove régulièrement par de nouvelles présentations, notamment Voltarenplast en juin 2010, et cette politique paie de toute évidence.
Nurofen, troisième marque d’automédication en 2011, progresse de 3,6 millions d’euros (+ 13 %), les ventes de Nurofen classique constituant le moteur de cette croissance. « Si ce secteur reste dynamique, l’offre en officine perd en lisibilité en raison de la forte dynamique de lancements et de la pléthore de produits », estime Laurent de Gasquet. De son côté, Dafalgan se distingue chez BMS Upsa par une hausse de chiffre d’affaires de 2,6 M€ (+ 17 %) due à une forte croissance de trois de ses présentations : les comprimés effervescents 500 mg et 1 g d’une part, et les comprimés 1 g d’autre part. « Dafalgan 1 g comprimé sécable est notre référence la plus dynamique, signale Laurent de Gasquet. Les ventes prescrites ont augmenté avec le retrait des spécialités à base de dextropropoxyphène/paracétamol et ces reports ont eu un effet également positif sur les achats d’automédication. »
Par rapport à Dafalgan, Efferalgan est plus orienté « conseil du pharmacien ». Les ventes d’Efferalgan sont également de bonne tenue, mais le lancement d’Efferalgan Tab en octobre 2011 est trop récent pour relever les ventes. « Efferalgan Tab 1 g est un comprimé pelliculé qui a la capacité d’être bien avalé, ce qui contribue à une bonne observance », affirme Laurent de Gasquet. Ainsi, 60 % des pharmaciens ont référencé Efferalgan Tab 1 g et le vendent globalement au même prix que Doliprane et Dafalgan remboursés voire moins cher. Cette similarité des prix entre présentations remboursables et non remboursables permet au pharmacien de conserver une offre crédible vis-à-vis du consommateur.
Douleur locale : un marché très hétérogène
Le marché de la douleur locale est beaucoup plus segmenté sur l’OTC strict (130 M€, 19 millions d’unités vendues), globalement en croissance de 11 % en valeur et de 6 % en unités. Il se décompose en « gels et emplâtres d’anti-inflammatoires non stéroïdiens » (27 % de parts de marché, + 18 % en CA), en « actifs contre les bosses, contusions et hématomes » (19 % de parts de marché, + 15 %), en « thermothérapie » (Synthol Patch, Urgo Patch…), captant 15 % de parts de marché (+ 15 %), en « multi-usages » (Synthol liquide…), qui représente 15 % de parts de marché (– 4 % ), en « strappings » (15 % de parts de marché, – 20 %), en « poches chaud et froid » (Cold-Hot…) avec 4 % de parts de marché (+ 12 %) et enfin en « produits de cryothérapie » (2 % de parts de marché, – 9 %).
« Face à une telle hétérogénéité de l’offre sans espace spécifique, le consommateur est en manque de repères et le conseil du pharmacien n’est pas facilité, remarque Marie Cousin, en charge de la gamme « douleur locale » chez Urgo. Ces produits essentiellement d’automédication évoluent vers plus de technicité et de spécificité, il faut donc les regrouper dans une même zone. » C’est dans cet esprit que ce laboratoire a conçu une PLV représentant le corps humain et les différentes localisations de la douleur et utilisant différents codes couleur pour préciser le mode d’action des antalgiques locaux en fonction du type de douleur. « Il est une aide au conseil du pharmacien et au repérage des consommateurs », explique Marie Cousin.
Le marché des vitamines et des suppléments minéraux (119 M€ de CA en automédication) fait un bond avec une croissance du chiffre d’affaires de 16,3 M€ (+ 15,9 % versus 2010). Le déremboursement des magnésiums, le 27 juillet 2010, a contribué à l’envolée de ce marché en 2011. Les marques affichant la plus forte croissance ? Berocca (+ 4,2 M€, + 50 %), Magnevie B6 (en croissance de 5,5 M€, + 89 %) et Mag 2 (+ 4,8 M€, + 132 %).
Le marché des antitabac se porte bien
Selon IMS Health, les ventes de l’ensemble des produits antitabac progressent de 9,2 % à 5 millions d’unités, générant une croissance à deux chiffres du chiffre d’affaires (+ 13 % à 104,58 M€). Les substituts nicotiniques (produits avec autorisation de mise sur le marché) connaissent une évolution similaire : une progression en volume de 8,7 % pour 4,971 millions d’unités vendues et, en valeur, de 12,4 % pour un chiffre d’affaires de 103,82 millions d’euros. Celtipharm fait état d’un marché des substituts nicotiniques un peu plus faible en valeur, (81 millions d’euros de chiffre d’affaires) et en taux de progression (+ 9,6 %, soit + 7,1 millions d’euros de chiffre d’affaires contre 10,1 % en 2010). Il bénéficie du développement des dispositifs transdermiques en grand format et de l’augmentation significative du prix du tabac en octobre 2011, à l’instar de Nicotinell (+ 7,1 M€, + 28 %) et de Nicopass (+ 3,3 M€, + 28 %).
La nouvelle offre sur les grands formats explique le retour en force des patchs, qui enregistrent une croissance en volume de 17,5 % à 1,479 million d’unités vendues et, en valeur, de 20 % avec 48,63 millions d’euros(données IMS Health). On note aussi un certain rééquilibrage entre ces dispositifs transdermiques et les formes orales qui prédominent toujours avec 70,2 % de parts de marché en valeur, mais seulement 53,2 % en chiffre d’affaires.
Sophie Ragot, responsable, entre autres, de la marque Niquitin chez GSK, confirme le regain sur les patchs (+ 21 % selon ses sources) au détriment des formes orales qui continuent malgré tout leur bout de chemin (+ 5 %). Chez GSK, le développement des grands formats est à l’origine d’une extension du marché, et non pas d’un déplacement des ventes au détriment des formes orales puisque celles-ci progressent également (+ 5,4 % à près millions d’unités, + 6,5 % en valeur à 55,2 M€) sous l’impulsion des grands conditionnements. « Les patchs avaient tendance à régresser d’année en année. Aujourd’hui, ils sont dynamiques grâce au lancement des patchs dosés à 25 mg et profitent du report des prescriptions de Champix, inscrit sur la liste des médicaments surveillés par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, puis déremboursé », précise-t-elle. Lancé fin 2010, Nicorette Skin a fait un tabac en communiquant tous azimuts auprès des pharmaciens et du grand public. Le segment des antitabac sans AMM profite également de cette bonne passe, avec des progressions à trois chiffres qui ne veulent pas dire grand-chose dans un marché extrêmement étroit (29 000 unités pour un chiffre d’affaires de 756 000 € et 0,7 % de parts de marché).
Le grand perdant est le marché de la prescription qui a été divisé de moitié tant en volume (246 000 unités) qu’en valeur (18,54 M€). Nicorette figure ainsi dans le top-10 des marques, positionné à la neuvième place en valeur sur le segment de l’automédication et la sixième place sur celui de l’OTC strict.
+ 1,9%
Le chiffre d’affaires du marché de l’automédication affiche une hausse de 1,9 %, et représente 2,118 milliards d’euros. En volume, le marché progresse de 1,4 %, enregistrant 432,46 millions d’unités vendues.
LE TOP-10 EN CA
Automédication
1 Doliprane cp 1 000 mg (8)
2 Daflon cp pell. 500 mg (60)
3 Lysopaïne sans sucre cp à sucer (36)
4 Oscillococcinum dose globule (6)
5 Actifed Jour et Nuit cp nouvelle formule (16)
6 Euphytose cp enrobé (120)
7 Fervex adulte granulé en sachet (8)
8 Ginkor Fort gélule (60)
9 Efferalgan cp eff. 1 000 mg (8)
10 Bepanthen 5 % pommade (100 g)
Source : IMS.
Délistage ou « switch » : procédure réglementaire mise en œuvre par le laboratoire pharmaceutique qui consiste à faire sortir un principe actif de la liste de prescription médicale obligatoire.
OTC strict : Médicaments disponibles sans ordonnance et non remboursables.
LES MEILLEURES VENTES*
MAL DE GORGE
1 Lysopaïne sans sucre cp à sucer (36)
2 Hexaspray collutoire (30 g)
3 Maxilase sirop (200 ml)
ANTITUSSIFS
1 Bronchokod Gé 5 % sol. buv. sans sucre (300 ml)
2 Mucomyst poudre orale 200 mg (18)
3 Néo-Codion cp enrobé (20)
ANTIGRIPPAUX
1 Fervex adulte granulé en sachet (8)
2 Oscillococcinum dose globule (6)
3 Actifed Jour et Nuit cp nouvelle formule (16)
ANTALGIQUES GÉNÉRAUX
1 Nurofenflash cp pell. 400 mg (12)
2 Efferalgan vit. C cp eff. 500 mg/200 mg (16)
3 Nurofen cp enr. 400 mg (12)
VEINOTONIQUES
1 Daflon cp pell. 500 mg (60)
2 Ginkor Fort gélule (60)
3 Endotélon cp gastrorésistant 150 mg (60)
SÉDATIFS
1 Donormyl cp pel. séc. 15 mg (10)
2 Euphytose cp enr. (120)
3 Sédatif PC cp (40)
SUPPLÉMENTS MINÉRAUX
1 Magnevie B6 cp pel. (60)
2 Oligosol Cu-Au-Ag sol. buv. (60 ml)
3 Magnésium Vit. B6 Mylan cp pell. 48 mg/5 mg (50)
ANTIDIARRHÉIQUES
1 Imodiumlingual 2 mg (12)
2 Ultra-levure gél. 50 mg (50)
3 Immodiumcaps 2 mg (12)
ANTALGIQUES MUSCULAIRES
1 Voltarenactigo gel 1 % (60 g)
2 Arnigel gel 1er soin (45 g)
3 Synthol solution (225 ml)
LAXATIFS
1 Dulcolax cp enr. gastrorésist. 5 mg (30)
2 Microlax sol. rectale (12)
3 Microlax sol. rectale (4)
CICATRISANTS
1 Bepanthen 5 % pommade (100 g)
2 Biafine émul. (93 g)
3 Mitosyl pommade (150 g)
ANTISEPTIQUES CUTANÉS
1 Cicatryl pomm. sac. dose 2 g (14)
2 Cetavlon crème 0,5 % (80 g)
3 Eosine Cooper sol. pour appl. cut. (10)
PRODUITS POUR LE FOIE
1 Citrate de bétaïne Upsa cp eff. (20)
2 Oxyboldine cp efferv. (24)
3 Oddibil cp enr. 250 mg (40)
COLLYRES
1 Désomédine 0,1 % unidose 6 ml (10)
2 Homéoptic unidose 0,4 ml (10)
3 Désomédine 0,1 % (10 ml)
Prescription médicale facultative (PMF) : statut d’un médicament qui autorise le pharmacien à le délivrer sans prescription médicale.
Prescription médicale obligatoire (PMO) : sous ce statut, un médicament n’est délivré au patient par le pharmacien que sur présentation d’une ordonnance médicale.
LE TOP-10 EN UNITÉS
Automédication
1 Doliprane cp séc. 1 000 mg (8)
2 Efferalgan cp eff. 1 000 mg (8)
3 Doliprane cp 500 mg (16)
4 Donormyl cp pel. séc. (10)
5 Efferalgan cp eff. séc. 500 mg (16)
6 Dafalgan gélule 500 mg (16)
7 Lysopaïne sans sucre cp à sucer (36)
8 Doliprane cp eff. 1 000 mg (8)
9 Dafalgan cp pell. 1 000 mg (8)
10 Fervex adulte granulé (8)
Source : IMS.
LES MEILLEURES VENTES*
ANTI-IRRITATION ANTIPRURIGINEUX
1 Apaisyl gel 75 % (30 g)
2 Onctose hydrocortisone crème (30 g)
3 Homéoplasmine pommade (18 g)
INFECTIONS BUCCALES
1 Hextril bain de bouche 0,1 % (200 ml)
2 Eludrilpro sol. bain de bouche (200 ml)
3 Hextril bain de bouche 0,1 % (400 ml)
ANTIALLERGIQUES
1 Zyrtecset cp pell. séc. 10 mg (7)
2 Humex rhume des foins sol. nas. pulv.
3 Humex Allergie cp pell. sec. 10 mg (7)
SEVRAGE TABAGIQUE
1 Nicopass pastille sans sucre menthe fraîcheur 1,5 mg (gamme)
2 Nicorette gomme sans sucre menthe glaciale (gamme)
3 Nicotinell TTS 21 mg/24 h (gamme)
VITAMINE C
1 Vitamine C 1000 Upsa cp eff. (20)
2 Vitamine C 500 Upsa cp à croquer (30)
3 Vitascorbol sans sucre cp à croquer (24)
DIGESTION
1 Poly-karaya sach. gran. 10 g (30)
2 Polysilane Upsa gel sachet (12)
3 Carbosylane gél. (48)
ANTALGIQUES BUCCAUX
1 Camilia sol. buv. unidose (10)
2 Pansoral gel pr appl. bucc. (15 g)
3 Camilia sol. buv. unidose (30)
ANTINAUSÉEUX
1 Vogalib sans sucre lyoph. oraux 7,5 mg (30)
2 Cocculine cp orodisp. (40)
3 Mercalm cp pell. séc. (15)
ANTIHERPÉTIQUES LABIAUX
1 Activir crème 5 % pompe doseuse (2 g)
2 Aciclovir Mylan crème 5 % (2 g)
3 Activir crème tube (2 g)
ANTIHÉMORROÏDAIRES
1 Sédorrhoïde crème (30 g)
2 Titanoréïne crème lidocaïne (20 g)
3 Sédorrhoïde suppositoire (8)
TONIQUES
1 Guronsan cp eff. (30)
2 Revitalose amp. buv. 5 ml (14)
3 Sargenor amp. buv. 5 ml (40)
VITAMINES B
1 Vitamine B1/B6 Bayer cp pell. (40)
2 Nicobion cp 500 mg (30)
3 Vitamine B1/B6 Bayer cp pell. (20)
LE TOP-10 DE L’OTC STRICT EN CA
1 Daflon cp pell . 500 mg (60)
2 Lysopaïne sans sucre cp à sucer (36)
3 Ginkor Fort gélule (60)
4 Oscillococcinum dose globule (6)
5 Euphytose cp enr. (120)
6 Actifed Jour et Nuit cp nouvelle formule (16)
7 Bepanthen 5 % pommade (100 g)
8 Fervex adulte granulé en sachet (8)
9 Donormyl cp pel. séc. (10)
10 Magnevie B6 cp pel. (60)
Source : IMS.
Les parts de marché des marques de substituts nicotiniques*
Les patchs
Nicopatch (46,5 %, – 3 points)
Nicotinell (25,1 %, + 2,1 points)
Niquitin (19,8 %, – 1,9 point)
Nicorette (8,6 %, + 2,8 points).
Les formes orales
Nicorette (53,2 %, – 3 points)
Niquitin (17,7 %, – 1 point)
Nicopass (17,2 %, + 3,1 points)
Nicotinell (11,6 %, + 1,1 point).
Sur ces deux segments, Niquitin recule en parts de marché malgré une progression de ses ventes de 4 % en chiffre d’affaires. « Nous avons été confrontés à des problèmes d’approvisionnement des officines pendant quelques mois suite à l’incendie d’une usine », indique Sophie Ragot responsable de la marque Niquitin chez GSK. La perte de parts de marché de Nicorette sur le segment des formes orales témoigne d’un marché des gommes arrivé à saturation.
* En valeur à fin 2011 (versus 2010), source laboratoires.
LES MEILLEURES VENTES
OTOLOGIE
1 Cérulyse sol. auriculaire 5 % (10 ml)
2 Auri Goutte gouttes auriculaire (15 ml)
3 Osmotol sol. auriculaire (10 ml)
CORS, DURILLONS, VERRUES
1 Duofilm sol. appl. loc. (15 ml)
2 Cochon MO pommade (10 g)
3 Kérafilm sol. appl. loc. (10 ml)
ANTIMYCOSIQUES
1 Myco Apaisyl crème dermatologique 1 % (30 g)
2 Lamisilate monodose sol . 1 % (4 g)
3 Curanail vernis à ongles médical 5 % (2,5 ml)
PROBLÈMES URINAIRES MASCULINS
1 BOP cp enrobé (60)
2 Busserole Arkogélules gél. 350 mg (45)
3 Busserole Elusanes gél. 200 mg (30)
* En unités (source : IMS).
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