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Naissance d’une coopérative pour vérifier les remises
Huit pharmaciens sur dix disent ne pas toujours obtenir les conditions commerciales annoncées lors des négociations avec les grossistes ou les laboratoires au moment de recevoir leurs factures. » Fort de ce constat, Renaud Chirouze a créé Collectipharm, une coopérative locale basée à Saint-Jean-de-Cuculles (Hérault). Son rôle : négocier, pour le compte de ses adhérents, les prix auprès des grossistes et des laboratoires et, surtout, vérifier que les conditions commerciales promises sont bel et bien respectées. « Les titulaires ont trop de choses à gérer. Ils n’ont pas toujours le temps de vérifier leurs factures », explique Renaud Chirouze. Catherine Roussillon, pharmacienne à Nîmes (Gard) et nouvelle adhérente à Collectipharm, reconnaît que « les laboratoires ne sont pas toujours rigoureux sur les remises, même au sein d’un groupement ».
Vers la constitution d’un groupement de coopératives
Pour offrir ce service d’aide aux contrôles de remises, Collectipharm – qui veut concentrer ses efforts sur le générique – décortique les factures que les pharmaciens reçoivent une à deux fois par mois. Présidée par Amandine Crouzillac, une pharmacienne installée à Sète (Hérault), Collectipharm réunit quatorze titulaires, héraultais et gardois, et vise une trentaine d’adhérents. Elle émane de la coopérative PharmO2 Bayonne, qui est aussi à l’origine de trois structures équivalentes (et indépendantes les unes des autres), notamment à Toulouse et Clermont-Ferrand. D’ici la fin de l’année, sept structures auront vu le jour et constitueront un groupement de coopératives.
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