Faut-il mieux encadrer la substitution ?

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Publié le 24 août 2013
Par Yolande Gauthier
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Diverses mesures ont été prises pour maintenir l’approvisionnement en lévothyroxine sur le marché français : contingentement des stocks, envoi de conditionnements hospitaliers, importation d’Eutirox (spécialité similaire en principe actif et excipients à Lévothyrox, disponible gratuitement auprès du laboratoire Merck Serono au 0 800 40 80 52), autorisation de substitution même en cas de mention « non substituable ». Toutefois, l’Académie nationale de médecine souhaite un meilleur encadrement de la substitution de Lévothyrox du fait de sa marge thérapeutique étroite. La consultation d’un médecin, recommandée par l’ANSM dans un délai de 3 à 6 semaines après la délivrance du générique, lui paraît insuffisante : « Un délai de 6 semaines avant équilibration d’un traitement inadapté peut être dommageable, tout particulièrement au cours du premier trimestre de la grossesse, période pendant laquelle une consultation rapide est indispensable. » Les femmes enceintes hypothyroïdiennes, les patients thyroïdectomisés suite à un cancer de la thyroïde et les personnes atteintes de maladies cardiaques (insuffisance cardiaque ou coronaire) devraient aussi consulter plus précocement.

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