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Quels conseils donner aux patients ?
ça fait mal : compresses glacées à la rescousse
Si l’articulation n’est pas trop sensible au toucher, des compresses contenant de la glace concassée peuvent être appliquées et laissées en place pendant environ 10 minutes. A utiliser sans limite.
Diurèse en nette augmentation
– Il faut boire beaucoup, de préférence une eau bicarbonatée sodique (2 à 3 litres par jour d’eau d’Evian, Vittel, Contrexéville, avec alcalinisation conseillée par un demi-litre d’eau de Vichy), afin de renforcer l’épuration de l’acide urique sanguin par le rein.
– Pour alcaliniser les urines, il existe un médicament disponible sans ordonnance : Foncitril 4000. A base de citrates de sodium et de potassium, d’acide citrique, il s’utilise à raison de un à quatre sachets par jour sur dix ou vingt jours par mois, à dissoudre dans un grand verre d’eau et à prendre après les repas. Tenir compte de l’apport en sucre et sel.
Des menus à la carte
– Ne pas avoir une alimentation trop riche. Il convient d’éviter les aliments riches en purine : viandes jeunes, abats (ris de veau, rognons, foie, cervelle, tripes, coeur, langue…), certains poissons et fruits de mer (anchois, sardine, brochet, truite, carpe, hareng, moules…), gibiers, viande séchée, bouillons de viande en cube, fromages très fermentés.
– D’autres aliments sont à consommer avec modération : charcuterie (sauf jambon maigre), viande de veau et de boeuf, saumon, crustacés, cabillaud, canard…
Se limiter à une portion par jour d’environ 100 grammes six jours par semaine. Pas plus de 40 à 50 grammes de corps gras d’ajout par jour.
– Certains aliments, variables selon les patients, peuvent déclencher une crise aiguë : chocolat, champignons…
– Le lait, les fruits, les oeufs, les autres légumes, le pain, les amandes renferment peu de purines.
– En cas de crise de goutte, le malade ne doit surtout pas jeûner sinon le catabolisme des acides nucléiques endogènes est augmenté.
Alcool : point trop n’en faut !
– L’alcool peut favoriser le déclenchement d’une crise de goutte.
La bière et le vin blanc sont plus purinogènes que le vin rouge ou les spiritueux.
Dans tous les cas, il convient d’éviter l’alcool ou tout au plus se limiter à deux verres par jour.
Manier les régimes avec précaution
– Un patient en excès pondéral doit évidemment maigrir, mais cet amaigrissement doit être très progressif.
– Toute perte de poids effectuée trop rapidement peut en effet entraîner une hyperuricémie.
– Le régime doit alors être hypoénergétique et limiter les lipides à 30 %. Ces derniers entravent l’élimination rénale de l’acide urique.
Combattre les idées reçues
– Contrairement à la croyance populaire, il n’a jamais été prouvé que la goutte frappait de préférence une articulation ayant déjà subi un traumatisme.
– Pour les patients hyperuricémiques ou goutteux chroniques, il n’y a pas de recommandations particulières en matière de chaussures – risquant de faire mal aux orteils – ou de chaussettes – pouvant irriter le gros orteil.
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