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- Un autotensiomètre sur deux n’est pas fiable
Un autotensiomètre sur deux n’est pas fiable
– Sur les 350 000 autotensiomètres vendus chaque année en France, et malgré le marquage CE, la moitié ne correspond pas aux critères de qualité définis par les experts. L’automesure de la tension est pourtant une démarche de plus en plus pratiquée. « Il faut mettre à disposition des médecins et des pharmaciens une liste positive d’appareils certifiés », a précisé Bernard Kouchner lors de la présentation du « plan de réduction des risques cardiovasculaires ». D’autant plus que les chiffres cibles de pression artérielle ont été revus à la baisse ces dernières années (chiffres optimaux : 120/80) et exigent un matériel de plus en plus précis.
L’amélioration de la surveillance autotensionnelle n’est qu’une facette du plan dévoilé par le ministre. « C’est un plan à long terme, ajoute le Pr Joël Ménard, chef de projet du programme national de réduction des risques cardiovasculaires. Il devrait permettre de diminuer de 20 % les maladies cardiovasculaires dans les dix ans. » Au programme : agir sur les facteurs de risque (tabagisme, obésité, dyslipidémies, diminution de la consommation de sel…), encourager le patient à être acteur de sa propre santé, améliorer la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux, mais aussi apprendre les premiers gestes de secours, de la maternelle au collège.
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