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Mon chat a des puces
Les puces, présentes toute l’année grâce au développement des chauffages modernes et des moquettes, sont le principal souci des chats… et de leurs maîtres.
Piqûre de puce et DAPP
La pullicose des chats (infestation par les puces) est due à Ctenocephalides felis, insecte de quelques millimètres qui peut parasiter également le chien. Cette affection parasitaire peut provoquer une réaction allergique appelée DAPP (dermatite par allergie aux piqûres de puces). Dans ce cas, une seule piqûre de puce suffit pour provoquer une réaction allergique qui entraîne un prurit et une dermatite localisés à des zones bien précises du corps du chat. Le pic d’infestation des puces, et donc de risque allergique, se situe en été, même si les puces sont présentes toute l’année.
Lors de pullicose simple, on retrouve des parasites sur le chat qui se gratte ou se lèche. On peut également observer des desquamations.
En cas de DAPP, le prurit est constant. Les lésions se localisent principalement sur la région dorsolombaire et sur les flancs. Le chat peut également développer une dermatite particulière dite dermatite miliaire (présence de croûtes et de papules).
Même si la puce ne peut pas poursuivre son cycle sur l’homme, elle peut tout à fait en faire un hôte transitoire…
Eliminer les puces de l’animal
De nombreux traitements efficaces sont disponibles, chaque présentation ayant ses avantages et ses inconvénients.
– En cas de pullicose simple, le choix dépendra, en dehors du coût et de la facilité d’administration, des actions croisées de certains traitements. Certains principes actifs comme la sélamectine (spot-on Stronghold, sur prescription) ont en effet une action à la fois contre la pullicose, la gale des oreilles et les ascaridioses intestinales.
– Les produits à base de lufénuron (Program) sont des traitements basés sur la stérilisation des puces. Ils doivent être associés à des insecticides de la famille des perméthrines, pour lesquels les puces n’ont pas besoin de piquer pour être tuées. Les spot-on à action systémique ne sont actifs qu’après passage transcutané, lorsqu’ils sont absorbés par la puce lors d’une piqûre.
– Attention ! Les organophosphorés sont toxiques pour le chat et leur utilisation doit donc être proscrite.
Calmer les réactions
Produits à action locale et produits à action générale peuvent être combinés lors de DAPP sévères.
– Action locale avec l’utilisation de produits calmants en lotion ou en spray (Allercalm spray, Dergival, Dermacool…), mais certains chats acceptent très mal l’utilisation des sprays.
– Action générale avec l’emploi de corticoïdes ou d’antihistaminiques par voie orale (Chlorderma, Dermatt, Diflamix…).
Traiter l’environnement
C’est le volet le plus important si l’on veut avoir une efficacité à long terme et ne pas décourager le propriétaire de l’animal victime de l’infestation. La lutte dans l’habitat des animaux passe par l’utilisation de foggers et de sprays pour les lieux les plus infestés (panier du chat, canapé…) et, élément fondamental mais parfois difficile à apprécier ou à faire modifier, une bonne hygiène des locaux.
Les tiques aussi…
– Les tiques peuvent parasiter le chat tout comme le chien. Mais chez le chat, les tiques ne transmettent pas de maladies de l’importance de la piroplasmose.
– Les tiques doivent être retirées après avoir été endormies avec un coton d’éther, en exerçant un mouvement de torsion pour ne pas laisser le rostre en place, source possible d’infection.
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