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Le casse-tête des aliments enrichis
L’enrichissement des aliments en vitamines et minéraux est en cours de discussion à l’AFSSA. « Il doit répondre à un objectif de santé publique et non pas satisfaire des stratégies commerciales », estime Geneviève Potier de Courcy, l’un des experts du comité de nutrition humaine. Si des carences sont parfaitement définies dans certains groupes à risque, il ne faut pas faire courir de surdosage au reste de la population en augmentant l’apport en micronutriments. Au banc des risques de déficience avérés se trouvent le calcium chez les adolescents, l’acide folique chez les femmes enceintes, le fer chez les femmes non ménopausées et la vitamine B6 chez les personnes âgées. Reste donc à trouver les aliments « vecteurs » idéaux de façon à cibler spécifiquement des sous-groupes de population. Actuellement, seuls deux aliments ont reçu l’autorisation d’enrichissement en vitamines et minéraux : le sel pour l’iode et le fluor, et, en 2002, le lait pour la vitamine D.
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