La branche réclame une licence optionnelle pour les préparateurs

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Publié le 23 mars 2023
Par Annabelle Alix
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La licence professionnelle en option pour les préparateurs est officiellement un projet de la branche. La Commission paritaire nationale de l’emploi et de la formation professionnelle (CPNEFP) de la pharmacie d’officine a pris position le 28 février. « L’important était de porter une parole unique », confie Marie Guillon, préparatrice, représentante CGT, vice-présidente de la CPNEFP, faisant référence aux divergences entre partisans d’une licence pour tous ou optionnelle (voir Porphyre , n° 595, février 2023). L’exposé d’un amendement de la future loi de santé rappelait « que la reconnaissance en catégorie statutaire A depuis janvier 2022 [des préparateurs en pharmacie hospitalière] requiert un niveau licence ». En revanche, aucune licence n’est prévue pour les officinaux, ce qui a poussé les protagonistes de la branche à s’accorder pour réagir. Ils souhaitent engager les discussions sur une licence et être associés aux travaux. « Des courriers ont été envoyés aux ministères concernés et à la Conférence des doyens des facultés de pharmacie ». Une ouverture en 2024 est espérée, mais tout reste à bâtir. « Pourra-t-on légalement interdire l’entrée de la licence à des étudiants issus de Deust d’autres filières ? », s’interroge Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral FO. Pour Roger Halegouët, de la CFE-CGC, « la licence doit permettre au préparateur d’entrer en deuxième ou troisième année de pharmacie ». Marie Guillon met en garde : « Il s’agirait de ne pas laisser patienter trop longtemps les diplômés du Deust qui souhaiteraient poursuivre en licence, et les BP qui auront passé la validation des acquis professionnels (VAP) ». L’idée est de permettre au plus vite aux préparateurs d’évoluer.

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