- Accueil ›
- Conseils ›
- Santé naturelle ›
- Comprendre l’oligothérapie
Comprendre l’oligothérapie
généralités – au comptoir
« L’oligothérapie à la place du Téralithe ? »
Ma cousine prend du Téralithe pour des troubles bipolaires. Moi, je prends du Lithium Oligosol depuis longtemps et cela me réussit bien. Ne ferait-elle pas mieux de faire comme moi ? »
Votre réponse
« Non, en aucun cas ! Le Téralithe est un médicament qui contient du lithium à la dose de 250 à 400 mg par comprimé. Le Lithium Oligosol est cent fois moins dosé. Dans le cadre de l’oligothérapie, il n’agit pas sur les troubles bipolaires mais uniquement sur les troubles légers du sommeil ou de l’irritabilité. »
S’il est facile de distinguer utilisation pharmacologique et oligothérapique d’un élément comme le lithium, il est parfois difficile de séparer oligothérapie et nutrithérapie car la classification et la présentation des produits sont parfois ambiguës. En réalité, tout est affaire de dose.
Les éléments minéraux du corps humain
Les éléments minéraux peuvent être classés selon leur importance pondérale chez l’homme.
– Les éléments minéraux à proprement parlé, compris entre quelques dizaines et quelques centaines de grammes dans le corps humain : sodium, potassium, magnésium et calcium. Ils sont présents sous forme d’électrolytes, d’oxydes, de sels minéraux. L’ensemble des éléments de structure (carbone, oxygène, azote, hydrogène), du phosphore, du soufre et des éléments minéraux constitue plus de 99 % du corps humain.
– Les oligoéléments sont présents à l’état de trace : leur concentration est pour chacun inférieure à 0,01 % du poids corporel total (soit moins de 7 g au total par oligoélément chez un homme de 70 kg). Quinze d’entre eux sont dits essentiels car ils sont indispensables à la vie : lithium, fluor, silicium, vanadium, chrome, manganèse, fer, cobalt, nickel, cuivre, zinc, sélénium, molybdène, étain, iode. Ils interviennent surtout par leurs fonctions catalytiques. Leur carence entraînerait des dysfonctions graves, mais certains d’entre eux ont en réalité un risque de carence très faible ou nul chez l’homme (lithium, manganèse, vanadium…). D’autres éléments, dits « non-essentiels », sont également utilisés en oligothérapie : aluminium, or, argent, bismuth…
Principes de base de l’oligothérapie
L’oligothérapie catalytique
La définition de l’oligothérapie est a priori simple : il s’agit de l’utilisation thérapeutique des oligoéléments, qu’ils soient essentiels ou non, à des doses jugées comme optimales d’action pour chacun d’eux et souvent voisines d’une centaine de microgrammes.
L’utilisation d’éléments minéraux comme le magnésium, le phosphore ou le soufre (Magnésium Oligosol, Microsol Magnésium, Oligostim Soufre, Granions de soufre…) ne fait pas à proprement parlé partie de l’oligothérapie. De même, l’utilisation d’oligoéléments à dose pondérale (ex. : Granions de zinc, contenant 15 mg de zinc par ampoule) représente une utilisation pharmacologique du zinc. Rubozinc contient également l’équivalent de 15 mg de zinc par gélule.
Historique de l’oligothérapie
Rôle des oligoéléments
La découverte du rôle des oligoéléments essentiels remonte à la fin du XIXe siècle lorsque le chimiste Gabriel Bertrand émet l’hypothèse que les métaux et les métalloïdes présents dans les tissus vivants, même en très petites quantités, agissent comme catalyseurs directs ou indirects en participant au fonctionnement de nombreuses enzymes.
Il est donc possible d’utiliser les oligoéléments dans une conception allopathique classique, un oligoélément étant donné pour corriger un déficit ou à titre d’adjuvant spécifique.
Oligothérapie fonctionnelle
Dans un second temps, le concept d’oligothérapie fonctionnelle a été développé au milieu du XXe siècle par le Dr Jacques Ménétrier sur la base d’observations cliniques qui ont montré que des oligoéléments pouvaient soulager certaines maladies fonctionnelles. Selon le Dr Ménétrier, les manifestations fonctionnelles des patients peuvent être classées en 4 modes réactionnels ou « diathèses » (voir tableau ci-dessus). A chaque diathèse correspond un oligoélément ou une association d’oligoéléments. Sont ainsi distingués les terrains allergique, hyposthénique, dystonique et anergique. Dans cette théorie, pour corriger le dysfonctionnement il est nécessaire d’apporter l’oligoélément correspondant (ou une association) à dose faible, mais sur de longues périodes.
Formes galéniques
Les formes galéniques doivent favoriser l’absorption afin d’atteindre une biodisponibilité optimale.
Certains sels comme les chlorures, les sulfates et les nitrates ont été utilisés en oligothérapie mais ils sont irritants pour la muqueuse gastro-intestinale. Il était important de trouver d’autres vecteurs mieux tolérés.
Gluconates
La plupart des spécialités (Oligosol, Oligostim…) contiennent des gluconates, sels de l’acide gluconique obtenu par oxydation du glucose au niveau de sa fonction aldéhyde. L’absorption se fait par voie sublinguale, de préférence le matin à jeun, 15 minutes avant un repas ou éventuellement le soir au coucher. Le contenu de l’ampoule ou le comprimé doit être gardé 1 à 2 minutes sous la langue avant d’avaler.
Pidolates
Les pidolates (Oligo-Essentiels, Microsol…) donnent des sels à absorber par voie orale, en dehors des repas. Ils ne nécessitent pas d’être laissés sous la langue.
Formes colloïdales
Les Granions proposent des formes colloïdales, c’est-à-dire des suspensions homogènes de particules solides d’oligoélément au sein d’une solution à base d’amylose. Les Granions peuvent être dilués dans un verre d’eau et avalés en dehors des repas. Le goût sucré de l’amylose masque le goût parfois désagréable du métal.
le manganèse – au comptoir
« L’oligothérapie contre mon allergie ? »
Je souhaiterais prendre autre chose que des antihistaminiques pour ma rhinite allergique. L’oligothérapie peut-elle être une solution ? »
Votre réponse
« Le manganèse est utilisé dans les manifestations allergiques comme la rhinite allergique. Il serait toutefois intéressant de consulter un médecin oligothérapeute afin d’adapter le traitement. »
Présent en quantité importante dans les plantes, le manganèse se trouve à l’état de trace chez l’homme : environ 12 à 20 mg, répartis principalement dans le foie et les os. Les formes biologiquement actives de cet oligoélément essentiel sont les formes di- et trivalentes.
Rôles physiologiques
Concentré surtout dans les mitochondries, le manganèse intervient dans de nombreuses réactions métaboliques, notamment enzymatiques.
– Il stimule indirectement la production d’énergie au niveau cellulaire via la pyruvate-carboxylase qui intervient au début de la néoglycogenèse. L’acide oxaloacétique formé entre, avec l’acétyl-coA, dans le cycle de Krebs.
– Cofacteur d’une superoxyde-dismutase, le manganèse participe aux défenses naturelles de l’organisme en luttant contre les radicaux libres.
– Le manganèse inhibe la sécrétion de l’histamine via la voie calcium-dépendante. Cet oligoélément n’a aucune action sur la voie non calcium-dépendante et le calcium à forte dose peut inhiber l’action du manganèse.
– Le manganèse participe à la synthèse des mucopolysaccharides via la glycosyltransférase. Un déficit en manganèse entraîne une altération du tissu conjonctif.
Utilisations en oligothérapie
Allergie
– Le manganèse est l’oligoélément de base de la diathèse « allergique ». La posologie peut aller d’une prise par semaine à deux prises par jour selon les auteurs.
– La prise de manganèse peut accentuer les symptômes allergiques de façon transitoire mais importante. Cela montre une réponse positive au traitement mais nécessite la suspension du traitement pendant une dizaine de jours. L’oligoélément est ensuite repris à la posologie de une prise toutes les une à deux semaines, en association avec du phosphore, élément complémentaire des oligoéléments de base manganèse, manganèse-cuivre, cuivre-or-argent (une prise par jour).
– Le manganèse peut être associé au soufre en cas d’épisodes allergiques récidivants, au magnésium en cas de stress associé (facteur déclenchant).
Autres
Le manganèse entre dans la composition des éléments de base des diathèses « hyposthénique » (Mn-Cu) et « dystonique » (Mn-Co).
– Le manganèse-cuivre est traditionnellement indiqué dans la prévention des pathologies infectieuses.
– Le manganèse-cobalt est proposé pour lutter contre les manifestations morbides dues à une dystonie du système neurovégétatif : troubles de la circulation artérielle et veineuse périphérique, troubles de la ménopause…
Précautions
Eviter l’administration du manganèse et du complexe manganèse-cobalt en cas de tuberculose évolutive.
le cuivre – au comptoir
« Puis-je envisager une cure de cuivre pour soulager mon arthrose ? »
Je prends souvent du cuivre pour combattre mes rhumes. Une amie m’a dit que cet oligoélément pouvait également être utilisé dans le traitement de l’arthrose. Qu’en pensez-vous ? »
Votre réponse
« Le cuivre intervient dans la synthèse de l’élastine et du collagène. Toutefois, il n’est pas le seul oligoélément intéressant dans ce type de pathologie. La consultation d’un médecin oligothérapeute permettrait de prendre en charge votre terrain. »
L’organisme d’un adulte contient environ 80 à 120 mg de cuivre. Cet oligoélément essentiel est présent majoritairement au niveau du foie et du cerveau. Son action repose principalement sur son potentiel d’oxydoréduction généré par le passage du cuivre de l’état bivalent (Cu2+) à l’état monovalent (Cu+), et inversement.
Rôles physiologiques
Coenzyme
Le cuivre est le cofacteur d’un grand nombre d’enzymes impliquées notamment dans les réactions d’oxydoréduction (voir tableau page 7).
Autres actions
– Si le cuivre est bénéfique pour les organismes supérieurs, il est néfaste pour les organismes inférieurs : un gramme de cuivre peut détruire jusqu’à 5 000 g de micro-organismes tels que les colibacilles ou les staphylocoques dorés. Le cuivre est antibactérien, antiviral et antifongique.
– Le cuivre participe également à la synthèse de la myéline.
– Selon Sorenson, cet oligoélément potentialiserait 20 à 30 fois l’activité des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) – par formation d’un complexe -, sans effets indésirables au niveau de l’estomac. Le cuivre est dans ce cas administré à raison de une prise cinq minutes après celle de l’AINS.
– Des études plus récentes montrent une action directe du cuivre sur les cytokines (IL1, IL2 et IL6).
– Une fois absorbé, le cuivre libre – non lié à des protéines – peut catalyser des oxydations indésirables. Il devient de ce fait néfaste pour l’organisme humain.
Utilisations en oligothérapie
Le cuivre est traditionnellement utilisé en oligothérapie dans les pathologies inflammatoires et/ou infectieuses, notamment bactériennes ou virales.
La dose catalytique administrée est de 0,2 à 1 mg par jour. Lors du traitement des syndromes grippaux et infections des voies aériennes supérieures, la posologie est de 3 à 5 prises par jour (à raison d’environ 0,2 mg par prise). Dans une pathologie inflammatoire articulaire, elle est plutôt de l’ordre de 1 à 2 prises par jour.
Le cuivre peut être administré sous forme de complexe en association avec le manganèse ou l’or et l’argent (oligothérapie fonctionnelle) ou en dose unitaire.
Etat grippal et infections ORL
Le cuivre, anti-infectieux, est également un constituant de nombreuses enzymes de défense de l’organisme comme la superoxyde-dismutase et la cæruloplasmine. Ces enzymes limitent la quantité de radicaux libres pro-inflammatoires et préservent donc l’intégrité cellulaire.
Lors de pathologie virale ou bactérienne, le cuivre se concentre effectivement au niveau du foyer infectieux.
Sous forme de complexes
En cas de rhinopharyngite à répétition, le cuivre est utilisé au sein de deux complexes en prévention des récidives :
– manganèse-cuivre, 1 prise un jour sur deux pendant quelques semaines chez l’enant ;
– cuivre-or-argent, 1 prise un jour sur deux pendant quelques semaines chez l’adulte.
En dose unitaire
En pratique, le cuivre est administré seul en phase aiguë des infections ORL, à la posologie de 2 à 3 prises par jour et jusqu’à 5 fois par jour en cas de grippe, pendant 5 jours.
Il peut être associé :
– en cas de rhinite à l’argent (anti-infectieux, anti-inflammatoire et cicatrisant des muqueuses) à la posologie de 1 à 3 prises pendant 5 à 10 jours ;
– en cas de maux de gorge au bismuth (anti-infectieux, anti-inflammatoire et stimulateur des défenses naturelles) pendant 5 à 10 jours.
Arthrose, arthrite
– Le cuivre agirait sur l’arthrose en intervenant dans le métabolisme du cartilage au niveau des chondrocytes.
– Dans le cas d’arthrite inflammatoire, ce sont les composantes antioxydantes et donc anti-inflammatoires qui seraient intéressantes. La superoxyde-dismutase joue un rôle protecteur au niveau des cellules vis-à-vis des radicaux libres formés. La cæruloplasmine complète cette action au niveau du liquide extra-cellulaire. La neutralisation des radicaux libres permettrait de circonscrire l’autoentretien de l’inflammation.
Sous forme de complexes
– Dans le traitement de l’arthrose, le cuivre est traditionnellement utilisé en oligothérapie fonctionnelle, en cas de rechute inflammatoire douloureuse. A la posologie de une à deux prises par jour, il complète la prise du complexe manganèse-cobalt, traitement de fond administré dans les manifestations ostéoarticulaires liées au vieillissement (cure de 3 mois à raison de une prise trois fois par semaine).
– En cas d’arthrite rhumatoïde, pathologie inflammatoire, le cuivre peut être utilisé sous forme de complexe au début de la maladie :
– cuivre-or-argent de façon systématique (une prise par jour, pendant 3 mois) ;
– manganèse-cuivre, selon la diathèse (une prise trois fois par semaine pendant 3 mois).
En dose unitaire
Seul, le cuivre peut être administré en cas d’arthrose ou d’arthrite rhumatoïde à la posologie de une prise trois fois par jour, associé éventuellement :
– au soufre, élément minéral qui participe à la synthèse du cartilage ;
– au sélénium et au zinc, oligoéléments antioxydants ;
– à l’or en cas d’inflammation.
Autres
Le cuivre fait partie de deux complexes :
– manganèse-cuivre, correspondant à la diathèse « hyposthénique » : tendance aux infections.
– cuivre-or-argent, correspondant à la diathèse « anergique » : manque de vitalité et de capacité d’adaptation.
le zinc – au comptoir
« Du zinc à mon âge ? »
Mon médecin m’a prescrit des ampoules de zinc mais je n’ai pas d’acné, contrairement à ma fille qui prend du Rubozinc. Je souffre de troubles du cycle ! Pouvez-vous m’éclairer ? »
Votre réponse
« Votre fille prend du zinc à des doses pharmacologiques, c’est-à-dire des doses beaucoup plus élevées que celles prescrites par votre médecin. Le zinc est utilisé chez vous dans le cadre de l’oligothérapie, une autre approche thérapeutique qui vise à modifier votre terrain avec des oligoéléments à faibles doses. »
Le zinc est l’un des oligoéléments les plus abondants dans l’organisme humain. Il joue un rôle dans la majorité des métabolismes. Essentiellement localisé dans les cellules, il est contenu principalement dans le foie, les reins, les tissus osseux et musculaires, la rétine, la prostate, les gonades, la peau et ses annexes.
Rôles physiologiques
– Constituant du site actif de plus de 170 enzymes, le zinc intervient notamment dans la synthèse des acides nucléiques nécessaires à l’expression des gènes (multiplication cellulaire, synthèse protéique). Une carence en zinc entraîne une diminution de l’activité des ADN- et ARN-polymérases et de la thymidine-kinase et une augmentation de celle de la ribonucléase, d’où un retard de croissance et de cicatrisation.
– Antioxydant (induction de la superoxyde-dismutase), cet oligoélément aide au maintien de l’intégrité structurale et fonctionnelle de la cellule.
– Le zinc joue un rôle dans les mécanismes de défense de l’organisme, notamment dans celui de l’immunité cellulaire. Il active la thymuline, hormone qui participe à la maturation des lymphocytes T.
– Il intervient dans la synthèse des acides aminés soufrés et du collagène au niveau de la peau et de ses annexes.
– Le zinc est le cofacteur de l’hormone de croissance (GH) et de la phosphatase alcaline osseuse.
– Il agit également sur la fertilité masculine.
Utilisations en oligothérapie
– A dose catalytique, le zinc est utilisé traditionnellement en oligothérapie fonctionnelle comme régulateur endocrinien dans les associations zinc-cuivre et zinc-nickel-cobalt.
– Il est aussi utilisé en cas d’affections cutanées, notamment lors de la cicatrisation.
A noter : Granions de zinc, indiqué dans le traitement de l’acné (composante anti-inflammatoire), est dosé à 15 mg. Son action est pharmacologique et non catalytique.
Précautions
Eviter l’administration du zinc ou du complexe zinc-cuivre en cas de tuberculose en phase évolutive ou de lésions tumorales.
le sélénium – au comptoir
« Le sélénium prévient-il du vieillissement ? »
Je viens de lire un magazine mettant en avant le sélénium dans la lutte contre les agents oxydants. Qu’en pensez-vous ? »
Votre réponse
« Le sélénium aurait effectivement un rôle protecteur, mais il n’est pas le seul agent antioxydant. »
Le corps humain contient entre 6 et 13 mg de sélénium. Cet oligoélément est présent majoritairement dans le foie et les muscles squelettiques.
Rôles physiologiques
– Le sélénium entre dans la structure de la glutathion-peroxydase. Il joue un rôle important comme protecteur contre les radicaux libres, seul ou en synergie avec la vitamine E. Par ce biais, cet oligoélément pourrait prévenir le vieillissement cellulaire. Il contrôle aussi, au niveau des cellules phagocytaires, l’augmentation des radicaux libres nécessaires pour éliminer les agents pathogènes afin d’éviter des lésions cellulaires.
– Le sélénium favorise la prolifération lymphocytaire lors d’infections et aide à maintenir l’intégrité des cellules immunocompétentes.
– Il stimule la synthèse de prostacycline, antiagrégant plaquettaire et vasodilatateur, et diminue la synthèse de thromboxane A2, proagrégant et vasoconstricteur.
Utilisations en oligothérapie
– En tant qu’antioxydant, le sélénium est utilisé lors de fatigue chronique. Toutefois, les complexes en lien avec les diathèses ne l’incluent pas.
– Il est également proposé dans la prévention du vieillissement et des maladies chroniques (protection contre les radicaux libres, antiagrégation plaquettaire…) : athérosclérose, infarctus du myocarde, sclérose en plaques, cancers, maladies inflammatoires chroniques articulaires…
– Le sélénium est utilisé en cas d’affections musculaires et cutanées, pour prévenir des infections ORL et en convalescence après une infection.
La posologie du sélénium est de une prise par jour, parfois en association avec les vitamines C et E. Le sélénium peut être également associé au cuivre et au zinc (antioxydant).
Attention ! Les ampoules de Granions de sélénium sont dosées à 960 microgrammes (Oligosol = 100 mg, Microsol = 40 mg…). La posologie de Granions de sélénium, médicament ayant une autorisation de mise sur le marché, ne doit pas dépasser une ampoule par jour. Attention aussi à l’effet cumulatif en cas de prise de compléments alimentaires contenant du sélénium !
pour approfondir
Les oligoéléments protecteurs vis-à-vis des radicaux libres
– Les radicaux libres (ion superoxyde O2., radical hydroxyle . OH) sont indispensables au métabolisme cellulaire (respiration cellulaire, phagocytose, synthèse des prostaglandines…) et produits en petites quantités par l’organisme. Toutefois, ils peuvent avoir une origine exogène : tabac, alcool, polluants, médicaments… Cette quantité accrue de radicaux libres est responsable de lésions cellulaires contribuant à certaines maladies chroniques comme les cancers, l’infarctus du myocarde…
– Les radicaux libres sont dégradés par des enzymes spécifiques : superoxyde-dismutase (SOD), catalase, peroxydase comme la glutathion-peroxydase (GSHpx). Le sélénium, le manganèse, le cuivre, le zinc et le fer participent à leur action.
le chrome – au comptoir
« Le chrome peut-il remplacer l’insuline ? »
J’en ai marre de m’injecter de l’insuline. J’ai lu sur le web que le chrome régulerait la glycémie. Est-ce vrai ? »
Votre réponse
« Disons qu’il favorise l’action de l’insuline. Toutefois, dans votre cas, le chrome ne peut remplacer l’injection d’insuline car, sans cette hormone, il n’aurait aucune action. Cet oligoélément pourrait aider à équilibrer votre glycémie. Vous pourriez consulter un oligothérapeute. »
Le chrome, présent dans les milieux biologiques et pharmacologiquement actif, se trouve à l’état trivalent d’oxydoréduction (Cr3+). Le corps en contient environ 6 mg. Cet oligoélément serait actif via un complexe qu’il forme avec l’acide nicotinique, les acides aminés glycocolle et cystine et l’acide glutamique, appelé « glucose tolerance factor » (GTF).
Rôles physiologiques
– Cofacteur de l’insuline, le chrome aide à réguler le métabolisme glucidique : il augmente le nombre de récepteurs à l’insuline, modifie la liaison insuline/récepteur et augmente l’internalisation de l’hormone. Il facilite ainsi l’entrée du glucose dans les cellules, permettant une utilisation rapide de celui-ci, et réduit la glycémie sans provoquer d’hypoglycémie. Au contraire, le chrome corrigerait également les hypoglycémies.
– Selon des études, le chrome diminuerait la quantité sérique des triglycérides, du cholestérol total et des LDL tout en augmentant celle des HDL. Il diminue également la lipogenèse. Cet oligoélément aurait donc une action de protection vis-à-vis des maladies cardiovasculaires.
– Il participerait à la régulation de l’appétit par libération de la leptine, hormone de la satiété via l’insuline.
Utilisations en oligothérapie
Le chrome n’est pas utilisé dans l’oligothérapie fonctionnelle en raison de la découverte tardive de ses propriétés. Il est en revanche employé sous forme unitaire en oligothérapie nutritionnelle. En effet, l’apport quotidien conseillé en chrome étant d’environ 50 mg, il n’existe pas de différence entre les doses catalytiques et nutritionnelles.
– Le chrome est proposé à la posologie de 25 mg par jour dans les altérations du métabolisme glucidique (diabète) et lipidique (hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie). Toutefois, ces utilisations nécessitent un suivi médical. Le sélénium (antioxydant) et le zinc (action sur la synthèse de l’insuline) peuvent y être associés.
– Le chrome peut être utilisé en complément d’un régime amaigrissant.
– La prise de chrome semble intéressante dans la prévention des risques cardiovasculaires. D’autant que la capacité de synthèse du GTF et la concentration tissulaire du chrome diminuent progressivement après 40 ans. De plus, dans les pays industrialisés, les apports en chrome seraient inférieurs aux apports nutritionnels recommandés du fait de la consommation de matières premières raffinées pauvres en chrome (sucre et blé).
le lithium – au comptoir
« Le lithium fait-il dormir ? »
J e suis plutôt anxieuse et irritée à la moindre contrariété. Je n’arrive plus à dormir correctement. Une amie m’a parlé d’ampoules de lithium. Qu’est-ce que c’est ? »
Votre réponse
« Je pense que votre amie parlait d’oligothérapie. Le lithium à des doses infimes peut être utilisé en cas d’insomnie. Toutefois, il serait intéressant que vous consultiez un médecin oligothérapeute afin de prendre en compte la globalité des symptômes. »
Le lithium n’est pas considéré comme un oligoélément essentiel par tous les auteurs. La quantité de cet oligoélément dans l’organisme est extrêmement faible. Sa concentration plasmatique est de l’ordre de quelques microgrammes par litre.
Rôles physiologiques
– Le lithium aurait une action au niveau du transport des neurotransmetteurs. Il aurait un effet sédatif.
– Le lithium freinerait l’activité thyroïdienne, diminuant ainsi la lipolyse et favorisant la formation de tissus adipeux.
– Des études ont montré que le lithium renforce l’effet antitumoral du TNF (tumor necrosis factor) et l’effet de l’interleukine 1. Il augmente également la sécrétion GM/CSF (granulocyte-macrophage colony-stimulating factor).
– Le lithium aurait une action antifongique lorsqu’il est employé en application locale, notamment dans le traitement de la dermatite séborrhéique.
Utilisations en oligothérapie
– Le lithium est utilisé traditionnellement au cours de manifestations psychiques ou psychosomatiques mineures (troubles légers du sommeil, irritabilité). Cet oligoélément est utilisé à la posologie de une à deux prises par jour. Il peut être associé, à doses catalytiques, au magnésium (relaxant musculaire) et au phosphore (régulateur de l’excitabilité neuromusculaire, action sur les troubles de la mémoire).
– Sont également utilisés, lors de troubles du sommeil, le manganèse en cas de diathèse « allergique » et l’association manganèse-cobalt en cas de diathèse « dystonique ». L’aluminium serait aussi efficace.
– Le lithium à doses catalytiques n’augmente pas la lithiémie. La prise du lithium en oligothérapie n’entraîne pas d’effets indésirables, à la différence de la prise de lithium à des doses pharmacologiques (250 à 400 mg). Il n’existe donc pas de surveillance particulière.
documentez-vous
LIVRES
Logique thérapeutique des oligoéléments et des remèdes en lithothérapie
Dr Bruno Brigo, Editions Marco Pietteur, collection « Résurgence », 2004
En 50 questions-réponses, ce guide complet définit l’oligothérapie et les diathèses qui s’y rapportent. Il explique ce que sont les oligoéléments ainsi que la manière de les prescrire (posologies, durées de traitement, précautions…). Dans une deuxième partie, il évoque le métabolisme, le rôle physiologique, les propriétés et les indications des oligoéléments essentiels, non essentiels, de leurs associations et des éléments minéraux qui peuvent être employés dans cette thérapeutique. Une troisième partie est consacrée aux pathologies qui peuvent être soignées par l’oligothérapie, avec pour chaque domaine thérapeutique un schéma de synthèse des oligoéléments indiqués. La dernière partie aborde la lithothérapie.
INTERNET
Oligomed : se soigner par l’oligothérapie
Elaboré par des médecins oligothérapeutes, Oligomed est un site destiné au grand public permettant de synthétiser les notions à connaître en matière d’oligothérapie. Il aborde cette médecine par l’utilisation d’oligoéléments de façon unitaire. Des questions-réponses évoquent les généralités. Une première partie est consacrée à la description des oligoéléments (historique, propriétés, indications). Une seconde aborde différentes pathologies en indiquant pour chacune les signes principaux, le ou les oligoéléments recommandés, son ou leur rôle. Un encadré propose des oligoéléments à associer. L’entrée pour chaque chapitre de ces deux parties s’effectue par un tableau récapitulatif associant pathologies et oligoéléments. Les informations de ce site sont regroupées dans un document téléchargeable.
à retenir – comprendre l’oligothérapie
A dire aux patients
– Prenez les oligoéléments à distance des repas.
– Respectez le mode de prise : certaines spécialités sont à prendre par voie sublinguale, d’autres sont à avaler.
– Respectez le plan de prise des oligoéléments afin d’éviter toute interaction.
– Ne pas augmenter la posologie des oligoéléments. Certains oligoéléments peuvent être toxiques même à faible dose.
Infos clés
– Les oligoéléments sont présents dans le corps humain à l’état de trace (0,01 % du poids corporel).
– Ils entrent dans la composition de nombreuses enzymes et agissent comme catalyseurs.
– L’oligothérapie fonctionnelle distingue 4 « diathèses » correspondant à un ou plusieurs oligoéléments.
L’apport nutritionnel en oligoéléments
Les carences vraies en oligoéléments sont rares en France. Elles entraînent des signes majeurs qui régressent très vite lors de l’apport de l’oligoélément donné à dose nutritionnelle. Les déficits très modérés ou « apports non idéaux » sont beaucoup plus fréquents. Ils peuvent être dus aux régimes et modes de production des aliments des pays industrialisés (conditionnements et additifs chimiques entraînant des mécanismes de chélation de certains oligoéléments). Les manifestations sont fonctionnelles, peuvent apparaître longtemps après le déficit et peuvent être améliorées par la prise d’oligoéléments.
pour approfondir
Les oligoéléments comme cofacteurs enzymatiques
– Sont concernés les métaux de transition de la classification de Mendeleïev : V, Cr, Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn. Ils offrent la possibilité, de par leur structure électronique, d’accueillir des électrons sur les orbitales périphériques d’hybridation. Ils ont tendance à se lier avec de nombreux ligands donneurs d’électrons, très nombreux au niveau des acides aminés et des protéines. La liaison du métal à la protéine modifie la structure tertiaire de la protéine dans l’espace, rapprochant des séquences peptidiques parfois éloignées. Le métal agit alors, selon les cas, en permettant la fixation du substrat, en protégeant des structures fragiles (le zinc protège de l’oxydation certains groupes thiols des cystéines) et en augmentant la stabilité ou la durée de vie de la protéine.
– Les oligoéléments interviennent à d’autres niveaux : certains font partie de la structure des vitamines (cobalt complexé au sein de la vitamine B12…) ou des hormones (iode des hormones thyroïdiennes), d’autres ont une action directe au niveau du récepteur hormonal ou sur la transformation ou l’expression des cellules lymphoïdes, jouant alors un rôle dans la défense immunitaire. Même à dose très faible, certains ont un rôle structural : le fluor, qui remplace un hydroxyl dans l’hydroxyapatite des os et des dents, le silicium, qui relie les fibres de collagène à celles de mucopolysaccharides des tissus conjonctifs.
Infos clés
– En oligothérapie, le manganèse agit principalement comme antiallergique.
– Il fait partie des éléments de base de trois diathèses : « allergique » (manganèse), « hyposthénique » (manganèse-cuivre) et « dystonique » (manganèse-cobalt).
pour approfondir
Durée des traitements et rythme de prise
– En oligothérapie fonctionnelle, la durée moyenne d’un premier traitement varie de deux à trois mois : deux pour le manganèse et trois pour les autres éléments de base (manganèse-cuivre, manganèse-cobalt, cuivre-or-argent).
– En prévention, les traitements sont débutés deux mois avant la période à risque (ex. : manganèse dans l’allergie, manganèse-cuivre contre les pathologies infectieuses ORL).
– Le rythme des prises varie de 2 à 3 fois par semaine, en début de traitement pour les remèdes de diathèse, à 1 fois par jour pour les oligoéléments de traitement symptomatique. Seuls le cuivre et le lithium peuvent être administrés jusqu’à 6 fois par jour.
Infos clés
– Le cuivre est proposé comme anti-inflammatoire et anti-infectieux.
– Il est principalement indiqué dans les infections ORL, l’état grippal, l’arthrose et l’arthrite inflammatoire.
– Le cuivre fait partie du complexe des diathèses « anergique » (cuivre-or-argent) et « hyposthénique » (manganèse-cuivre).
L’argent par voie locale
L’argent à dose catalytique peut être utilisé par voie locale sous forme d’instillations nasales. Rhinargion Rhume, spray nasal prêt à l’emploi, peut remplacer les ampoules d’argent, moins pratiques d’emploi. Les solutions de lavage du nez à base d’eau de mer contiennent naturellement de l’argent ainsi que d’autres oligoéléments comme le cuivre ou le manganèse.
pour approfondir
Cuivre-or-argent et troubles du sommeil
L’administration du complexe cuivre-or-argent peut être responsable de la survenue de troubles de sommeil. Ces symptômes sont consécutifs à la correction de l’anergie. Cette dernière implique en effet un passage par la diathèse « allergique », caractérisée par une agitation le soir et une tendance à l’insomnie.
Dans ce cas, le complexe cuivre-or-argent est remplacé par le manganèse (une prise le matin deux à trois fois par semaine). La prise de manganèse peut être éventuellement complétée par celle de l’aluminium pour lutter contre les difficultés d’endormissement (une prise par jour une semaine puis tous les deux jours, le soir) ou celle du lithium en cas de syndrome anxiodépressif associé (une prise trois fois par semaine le soir).
Infos clés
– Le zinc intervient dans la synthèse des acides nucléiques nécessaires à l’expression des gènes.
– Il est aussi antioxydant.
– Le zinc est utilisé en oligothérapie en cas d’affections cutanées (ex. : cicatrisation).
– Il fait partie des régulateurs endocriniens zinc-cuivre et zinc-nickel-cobalt.
pour approfondir
Le syndrome de désadaptation peut s’ajouter à l’une des diathèses
Le syndrome de désadaptation correspond, selon l’oligothérapie fonctionnelle, à la difficulté d’adaptation des glandes endocrines aux stimuli hypophysaires. Ce syndrome n’est pas une diathèse mais il peut s’ajouter à l’une d’elles.
– Le complexe zinc-cuivre est l’élément régulateur du syndrome de désadaptation de l’axe hypophysogénital : retard de développement local ou général, impuissance sexuelle fonctionnelle, dysfonctions ovariennes et irrégularité du cycle menstruel.
– Le complexe zinc-nickel-cobalt est l’élément régulateur du syndrome de désadaptation de l’axe hypophysopancréatique : pathologies par altération du métabolisme glucidique (boulimie, malaise avant les repas, somnolence postprandiale).
Infos clés
– Le sélénium intervient dans la neutralisation des radicaux libres.
– Il est utilisé dans les affections musculaires et cutanées.
– Cet oligoélément est aussi proposé en cas de fatigue chronique, lors d’une convalescence et dans la prévention des infections ORL.
Infos clés
– Cofacteur de l’insuline, le chrome est proposé dans les altérations du métabolisme glucidique (diabète) et lipidique (hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie).
– Il peut être utilisé en complément à un régime minceur.
– Le chrome pourrait être intéressant dans la prévention des risques cardiovasculaires.
pour approfondir
Interactions entre les différents oligoéléments
Les oligoéléments peuvent entrer en compétition lors de l’absorption mais aussi lors du métabolisme. Les principales interactions à prendre en compte à ce jour sont résumées ci-contre.
Certains éléments minéraux inhibent aussi l’absorption ou l’action des oligoéléments.
– Phosphore : fer, manganèse.
– Soufre : cuivre.
Infos clés
Le lithium est utilisé en oligothérapie au cours de manifestations psychiques ou psychosomatiques mineures (troubles légers du sommeil, irritabilité).
pour approfondir
point de vue
« L’oligothérapie peut être utilisée chez les enfants et la femme enceinte »
Est-il possible d’utiliser l’oligothérapie à tout âge ?
Utilisée à dose catalytique, elle relance les facultés homéostatiques naturelles de la cellule qui retrouve ainsi progressivement son équilibre. Ainsi, il n’existe pas de risque à utiliser les oligoéléments chez l’enfant, même très jeune (12-18 mois), ou chez la femme enceinte.
Cela ne semble-t-il pas contradictoire avec les résumés des caractéristiques des produits ?
Les RCP ont été établis à partir des critères d’utilisation fondés sur les dossiers d’AMM. Or, les AMM dépendent pour partie d’études cliniques qui n’étaient pas nombreuses à l’époque de leur obtention. En l’absence d’arguments définis, l’abstention est de rigueur en France. Dans la mesure où 40 années de pratique ont permis de confirmer l’efficacité des oligoéléments et leur absence de toxicité chez l’enfant et la femme enceinte, il est tout à fait possible d’élargir l’utilisation des oligoéléments à tout âge (à l’exception du bismuth et du sélénium avant six ans), en respectant les seules précautions d’emploi de doses et de durée qui sont variables d’un oligoélément à l’autre. Pour les oligoéléments utilisés en aigu chez l’enfant, comme le cuivre ou l’argent, des doses plus faibles que chez l’adulte suffisent.
Dr Catherine Delplanque
médecin homéopathe et oligothérapeute
le moniteur formation : classement chronologique
Iatrogénie Antalgiques (13 cas pratiques) n° 23 2 709/10 05.01.08
Ordonnance La bronchiolite du nourrisson n° 24 2 711 12.01.08
Conseil Les compléments alimentaires chez les seniors n° 25 2 712 19.01.08
Conseil Homéopathie et troubles dermatologiques n° 26 2 715 09.02.08
Iatrogénie Antipsychotiques (14 cas pratiques) n° 27 2 716 16.02.08
Ordonnance Le sevrage tabagique n° 28 2 717 23.02.08
Conseil Médicament familial et grossesse n° 29 2 718 01.03.08
Ordonnance Le diabète de type 1 n° 30 2 720/21 15.03.08
Conseil Les allergies alimentaires n° 31 2 722 22.03.08
Iatrogénie Hypolipémiants (13 cas pratiques) n° 32 2 723 29.03.08
Ordonnance La coqueluche n° 33 2 724 05.04.08
Conseil Les problèmes capillaires n° 34 2 725 12.04.08
Ordonnance La neutropénie chimio-induite n° 35 2 727 26.04.08
Conseil Les mycoses au comptoir n° 36 2 728 03.05.08
Iatrogénie Contraceptifs hors pilules (13 cas pratiques) n° 37 2 729 10.05.08
Ordonnance La dermatite atopique n° 38 2 730 17.05.08
Conseil Les trousses de voyage n° 39 2 731 24.05.08
Ordonnance Les troubles du rythme cardiaque n° 40 2 733 07.06.08
Conseil Insomnie, stress, déprime et phytothérapie n° 41 2 734 14.06.08
Iatrogénie Antiulcéreux (16 cas pratiques) n° 42 2 735 21.06.08
Ordonnance Les douleurs neuropathiques n° 43 2 736/37 28.06.08
Conseil Retour des tropiques n° 44 2 742 06.09.08
Ordonnance L’herpès n° 45 2 745 27.09.08
Conseil Stopper les rhinopharyngites n° 46 2 746 04.10.08
Iatrogénie Antiasthmatiques (14 cas pratiques) n° 47 2 747 11.10.08
Ordonnance Les otites n° 48 2 749/50 25.10.08
Conseil Les parasites du chien et du chat n° 49 2 751 1.11.08
Ordonnance Le cancer colorectal n° 50 2 753 15.11.08
Conseil La peau des bébés n° 51 2 754 22.11.08
Iatrogénie Antituberculeux (14 cas pratiques) n° 52 2 757 6.12.08
Conseil Comprendre l’oligothérapie n° 53 2 758 13.12.08
le moniteur formation : classement alphabétique
Cahiers conseil
– Les allergies alimentaires n° 31 2 722 22.03.08
– Les compléments alimentaires n° 25 2 712 19.01.08
chez les seniors
– Comprendre l’oligothérapie n° 53 2 758 13.12.08
– Insomnie, stress, déprime n° 41 2 734 14.06.08
et phytothérapie
– Homéopathie et troubles n° 26 2 715 09.02.08
dermatologiques
– Médicament familial et grossesse n° 29 2 718 01.03.08
– Les mycoses au comptoir n° 36 2 728 03.05.08
– Les parasites du chien et du chat n° 49 2 751 1.11.08
– La peau des bébés n° 51 2 754 22.11.08
– Les problèmes capillaires n° 34 2 725 12.04.08
– Retour des tropiques n° 44 2 742 06.09.08
– Stopper les rhinopharyngites n° 46 2 746 04.10.08
– Les trousses de voyage n° 39 2 731 24.05.08
Cahiers iatrogénie
– Antalgiques (13 cas pratiques) n° 23 2 709/10 05.01.08
– Antiasthmatiques (14 cas pratiques) n° 47 2 747 11.10.08
– Antipsychotiques (14 cas pratiques) n° 27 2 716 16.02.08
– Antituberculeux (14 cas pratiques) n° 52 2 757 6.12.08
– Antiulcéreux (16 cas pratiques) n° 42 2 735 21.06.08
– Contraceptifs hors pilules n° 37 2 729 10.05.08
(13 cas pratiques)
– Hypolipémiants (13 cas pratiques) n° 32 2 723 29.03.08
Cahiers Ordonnance
– La bronchiolite du nourrisson n° 24 2 711 12.01.08
– Le cancer colorectal n° 50 2 753 15.11.08
– La coqueluche n° 33 2 724 05.04.08
– La dermatite atopique n° 38 2 730 17.05.08
– Le diabète de type 1 n° 30 2 720/21 15.03.08
– Les douleurs neuropathiques n° 43 2 736/37 28.06.08
– L’herpès n° 45 2 745 27.09.08
– La neutropénie chimio-induite n° 35 2 727 26.04.08
– Les otites n° 48 2 749/50 25.10.08
– Le sevrage tabagique n° 28 2 717 23.02.08
– Les troubles du rythme cardiaque n° 40 2 733 07.06.08
Précision
Dans le Cahier Conseil « La peau des bébés » (22 novembre 2008), deux erreurs se sont glissées dans le tableau « Principaux soins émolients » (page 7) : Dexeryl contient des parabens et Xéramance Plus contient des parabens et du phénoxyéthanol.
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
