Risques des vaccins : « port du voile » obligatoire

On croyait que la grippe menaçait essentiellement les sujets âgés, ainsi que ceux qui souffraient de pathologies respiratoires graves. Il faudrait comprendre aujourd’hui que les enfants sont les premiers menacés. Pourquoi se gêner ? Les experts des fabricants n’ont-ils pas expliqué que la vaccination des bébés contre le pneumocoque était le meilleur remède aux résistances antibiotiques (Le Moniteur n° 2493, p. 17) – au grand dam des imbéciles (dont l’auteur de ces lignes) qui s’imaginaient que le remède le plus naturel en l’espèce, c’était la prescription rationnelle…

Alors qu’aux Etats-Unis, avant même d’examiner les questions de tolérance, la FDA a refusé l’enregistrement d’Infanrixquinta pour défaut d’efficacité (Scrip, n° 2625, p. 22), nous en sommes à nous demander ce qu’on pourrait ajouter aux vaccins hexavalents pour protéger des bébés de 3 kg et moins contre les vicissitudes de la vie. J’ai vu récemment des dossiers de néonatalogie où l’on avait l’air de considérer comme une victoire de la Médecine d’avoir pu injecter ces bombes immunologiques à des prématurés d’à peine plus de 1 200 g… Sachant que la durée (sans parler de la méthodologie !…) classique des essais de tolérance avec les vaccins est de 4 jours, il y a quelque illogisme à considérer comme allant de soi que des produits étudiés avec un tel excès d’attention puissent avoir des bénéfices sur le long terme sans effets indésirables : au pays de Pasteur, c’est un droit, que dis-je, c’est un devoir laïque de croire aux miracles en matière de vaccinations, et ce n’est pas Prescrire (Vaccins hexavalents, n° 241, pp. 492-496) qui me contredira…