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un an après
En janvier 2007, les deux Alain – Coulomb et Baumelou – remettaient à Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé, leur rapport sur l’automédication. Ils évoquaient, entre autres, la double nécessité de maintenir la vente de l’automédication en pharmacie et de « faciliter l’accès à ces médicaments en aménageant, le cas échéant, un espace de conseil ». Aucune préconisation formelle sur les prix, mais les « écarts spectaculaires » d’une officine à l’autre et l’explosion des tarifs postdéremboursement étaient mentionnés. Janvier 2008. Le libre accès est prévu pour le second trimestre. Ce sera une zone réservée et identifiée, à proximité des postes de délivrance. 226 médicaments pourraient ouvrir le bal. Faisant fi des velléités de Michel-Edouard Leclerc de créer des pharmacies à son enseigne, Roselyne Bachelot réaffirme son opposition à voir le médicament en GMS. Quant aux prix, en pleine vague de déremboursement des vignettes orange, ils font beaucoup parler d’eux. Une chose est certaine, ils devront baisser, pouvoir d’achat oblige. Un décret est d’ailleurs en préparation pour créer des centrales d’achats en mesure de proposer des tarifs plus attractifs, quelle que soit la taille de l’officine. Le gouvernement considère même que la baisse des prix sera un argument fort pour maintenir le monopole. Il y a un an, les rapporteurs insistaient aussi sur le fait que le développement de l’automédication ne se ferait pas sans une amélioration du conseil pharmaceutique. C’est plus que jamais d’actualité.
Lutte contre les fraudes, promesse tenue !
« En 2007, la lutte contre les fraudes va s’intensifier », annonçait l’Assurance maladie. Promesse tenue. 116 millions d’euros ont été économisés en 2007, deux ans après le lancement du programme national contre les abus et les fraudes. Le montant détecté atteint des niveaux comparables à ceux d’autres pays européens. Cette année, l’intensification des contrôles se poursuit sur les transports sanitaires, les EHPAD et les professions paramédicales. Objectif 2008 : 140 millions d’euros.
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