ENFANTS SPORTIFS : L’AFSSA donne son avis sur les vitamines et minéraux

L’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) vient de rendre public son avis sur l’intérêt d’apports complémentaires en vitamines, minéraux et autres oligoéléments chez l’enfant sportif de haut niveau de performance.

Si une supplémentation en vitamine D par une dose unique de 100 000 UI s’avère nécessaire en début et fin d’hiver pour les sportifs en salle, particulièrement à l’adolescence, les besoins en autres vitamines sont comparables à ceux des autres enfants du même âge, en dehors d’exercices vraiment intenses et répétés.

Côté minéraux, le rôle du calcium est essentiel. En revanche, rien de marquant pour le phosphore et le magnésium. Les apports en sodium et chlore doivent être suffisants pour compenser les pertes sudorales, ce qui, en pratique, signifie que les boissons de ces jeunes sportifs doivent contenir 1 à 1,5 g/l de sel.

Les experts ne jugent pas pertinent un apport complémentaire en oligoéléments en dehors éventuellement du fer chez les filles. Quant aux micronutriments destinés à favoriser la récupération et à lutter contre le stress oxydatif (vitamines C, E, bêtacarotène, sélénium, manganèse, cuivre…), l’augmentation de leurs apports nutritionnels conseillés doit être proportionnelle à la dépense énergétique. D’où l’intérêt d’un suivi médical étroit.