PANDÉMIE GRIPPALE

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Publié le 3 juin 2006
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Comment sait-on qu’il n’y a pas de transmission interhumaine pour le virus de la grippe aviaire ?

Chaque fois qu’un foyer de grippe aviaire est signalé dans le monde, les médecins recensent le plus méthodiquement possible les cas d’humains infectés par ce virus animal. Ils portent une attention toute particulière aux cas humains « groupés » . Au sein de ces groupes, ils vérifient soigneusement qu’il existe bien une exposition aux volailles infectées, directement ou indirectement, par l’intermédiaire des plumes ou des fientes. Vu le petit nombre de cas humains concernés, l’Organisation mondiale de la santé parvient à tenir à jour un registre des cas humains qui contient notamment la nature probable de la contamination. Ces informations sont diffusées à tous les responsables des plans de lutte contre la pandémie. Une synthèse de ces informations est publiée quasi quotidiennement sur le site de l’OMS. Elle est reprise et commentée sur les sites de veille sanitaire de chaque Etat. En France, le site de l’Institut de veille sanitaire met en ligne des informations très détaillées. Ainsi, tous ceux qui ont accès au web peuvent suivre la situation quasiment au jour le jour. Jusqu’ici, dans tous les groupes observés, on a toujours retrouvé une source aviaire certaine ou probable. Si, un jour, au sein d’un groupe de cas humains, aucune source aviaire ne peut être détectée, cela signifiera qu’une transmission interhumaine du virus aviaire est apparue. Cette information capitale devrait faire le tour du monde en quelques heures.

Pour suivre en détail les informations sur les cas humains de grippe aviaire, vous pouvez consulter les sites suivants : OMS : http://www.who.ch INVS : http://www.invs.sante.fr GROG : http://www.grog.org

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