Délivrez-vous fréquemment des médicaments vétérinaires ?

NON

Didier Maarek, titulaire dans le centre-ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), emploie 5 salariés dont 2 adjoints. Groupement : Well & Well ; syndicat : aucun.

Dans la ville, il y a de nombreux cabinets vétérinaires et la pharmacie en est entourée. Les prescriptions sont donc rares. Nous nous contentons de vendre des antipuces. Les demandes de conseils sont également limitées. En effet, avec les chaînes de cabinets de vétérinaires, les propriétaires d’animaux ont désormais tout de suite accès à un vétérinaire qui peut les conseiller. Il y a quelques années, on vendait beaucoup de produits vétérinaires, mais au fil du temps, cette activité a pris de moins en moins de place. Heureusement, cela a un faible impact sur notre chiffre d’affaires.

OUI

Jean-Christophe Audousset, cotitulaire en milieu semi-rural à Rilhac-Rancon (Haute-Vienne), emploie 13 salariés dont 3 adjoints. Groupement : Ca++Pharma ; syndicat : FSPF.

Je délivre des médicaments vétérinaires tous les jours, mais c’est assez compliqué. En effet, les vétérinaires ne rédigent aucune prescription dans 99 % des cas et nous ne pouvons donc pas délivrer la pilule, les antiparasitaires oraux… Juges et parties, puisqu’ils peuvent prescrire et délivrer, ils n’offrent pas la liberté aux propriétaires d’animaux de s’adresser à un pharmacien. Les pharmacies qui délivraient des médicaments vétérinaires aux éleveurs ont arrêté, mais toutes ont gardé un rayon pour les petits animaux. C’est important. A la pharmacie, nous proposons et conseillons également des produits vétérinaires « naturels » pour lesquels il commence à y avoir une demande.

OUI MAIS

Géraud Mézard, titulaire d’une pharmacie de quartier à Aurillac (Cantal), emploie 25 salariés dont 3 adjoints. Groupement : Lafayette ; syndicat : aucun.

Je délivre des médicaments vétérinaires mais pas tous les jours, car nous ne dispensons pas sans ordonnance ceux qui sont listés donc soumis à prescription obligatoire. C’est la loi. Pour les vétérinaires, c’est l’idéal puisqu’ils peuvent prescrire et délivrer ! Il me semble difficile de revenir en arrière car c’est une directive européenne qui permet cette situation. Mais je pense que cela devrait être comme en médecine humaine : un prescripteur d’un côté et un dispensateur de l’autre. Quoi qu’il en soit, nous conservons un rayon vétérinaire et nous avons, comme pour les humains, une demande pour des produits plus naturels. Nous proposons notamment une gamme de répulsifs bio qui représente jusqu’à 10 % des ventes de produits vétérinaires.

 Oui 31,9 % 

NON 61,6 % 

NE SE PRONONCE PAS 6,5 % 

Redoutez-vous la vente de médicaments conseil en parapharmacie et GMS ?

• Sur une base de 526 votes

• Sondage réalisé du 28 juin au 28 août 2023