Pathogènes infectieux à la loupe

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Publié le 6 décembre 2014
Par Myriem Lahidely
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HIV, chikungunya, hépatites, brucellose, dengue… ces virus et d’autres pathogènes bactériens et viraux vont être étudiés à la loupe dans le Centre d’études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse (CEMIPAI) inauguré en juin à Montpellier au sein du CBPS (centre d’études d’agents pathogènes et biotechnologies pour la santé), sur le campus du CNRS qui est le maître d’ouvrage. « Ce laboratoire confiné s’intéresse aux pathogènes de classe 3 connus ou émergents (bactéries, virus ou parasites), dangereux pour l‘homme, mais pour lesquels il existe des protocoles thérapeutiques » résume Jean-Claude Rossi, docteur en pharmacie responsable du comité de pilotage chargé de mettre en œuvre cette plate-forme régionale. « L’infrastructure va assurer une mission de recherche, de support à l’innovation et de formation des chercheurs aux manipulations d’agents pathogènes en milieu hautement sécurisé », ajoute-t-il.

Ouverture du centre en décembre

Limité à 19 postes, le centre va accueillir des équipes académiques françaises et européennes et des industriels du médicament, pharmaciens, chercheurs en biologie et en chimie, et agents de maîtrise s’intéressant à la recherche d’activité antibiotique, antivirale et antiparasitaire (50 % de recherches publiques, 50 % recherche industrielle). « La chaîne automatisée de criblage va permettre d’étudier et de valider l’efficacité de nouvelles molécules anti-infectieuses actives, et la microscopie électronique, va aider à identifier le mode d’action des molécules “candidat-médicament” dans une cellule », explique le pharmacien. Le CEMIPAI est la plus grande plate-forme française (550 m2) d’études d’agents pathogènes infectieux après celle de Fontenay-aux-Roses, (Val-de-Marne) spécialiste des maladies à prion notamment. Ouverture en décembre après qualification par l’ANSM.

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