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Pollution intérieure : ça respire mal dans les maisons de retraite
Une étude européenne, menée dans cinquante établissements, a étudié l’impact de la pollution intérieure en maison de retraite.
600 résidents âgés de 82 ans en moyenne ont passé une série de tests cliniques. Parallèlement, les chercheurs ont mesuré les niveaux de concentration de cinq polluants de l’air intérieur : les particules fines d’un diamètre de 10 microns (PM10), les particules ultrafines (PM0,1), le dioxyde d’azote, le formaldéhyde et l’ozone. Parmi les diverses sources de ces polluants figurent le chauffage, le mobilier, les produits de nettoyage et de ménage, les désinfectants, les systèmes de refroidissement ou encore les matériaux de construction.
Les résultats de l’étude révèlent des niveaux d’exposition élevés conduisant à des symptômes pulmonaires : essoufflement et toux (niveaux élevés de particules fines et dioxyde d’azote), sifflements dans la poitrine (particules ultrafines), bronchopneumopathie chronique obstructive (formaldéhyde).
Si les concentrations moyennes observées ne dépassent pas les normes recommandées, l’analyse montre que les maisons de retraite sont peu ou mal aérées et que la qualité de l’air affecte la santé respiratoire des personnes âgées, plus vulnérables, y vivant en permanence. Les auteurs recommandent donc d’assurer une bonne ventilation des locaux pour diminuer la pollution intérieure.
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