DP : un Français sur deux a le sien

Le rapport d’activités 2014 sur le dossier pharmaceutique (DP) a été rendu public le 2 juillet dernier par l’Ordre national des pharmaciens.

Au 31 décembre 2014, 22 300 pharmacies (officines, pharmacies minières et mutualistes) étaient raccordées au DP, soit 99,2 % des pharmacies françaises.

Au 31 mars 2015, 33,75 millions d’assurés disposent d’un DP, soit 51% de la population totale. « C’est aux deux extrémités de la pyramide des âges que l’on retrouve soit la plus forte proportion de DP existants, soit la plus forte proportion de DP créés », pointe l’Ordre des pharmaciens.

Le taux de refus d’alimentation du DP par les assurés a été de 0,03 % en 2014, contre 0,06 % en 2013. Le coût annuel par DP existant s’élève à 0,85 euro par an et par DP.

Au total, en 2014, 332 millions d’informations ont été échangées entre pharmaciens via le DP. « Il n’a pas d’équivalent en Europe », souligne l’Ordre des pharmaciens.

Outre la mise à disposition des médicaments dispensés, le DP permet le suivi sur le long terme des dispensations de vaccins et la diffusion d’une alerte au bout de 20 minutes en moyenne. Le DP permet également aux laboratoires pharmaceutiques d’informer les officinaux des ruptures d’approvisionnement de leurs produits.

Le DP est utilisé par les pharmaciens exerçant en pharmacie à usage intérieur (PUI). Au 31 mars 2015, 259 établissements de santé ont signé une convention d’accès au DP et 190 y sont raccordés et l’utilisent régulièrement.