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L’amanite tue-mouches
L’amanite tue-mouches (Amanita muscaria) contient de l’acide iboténique, du muscimol et de la muscazone, responsables du syndrome panthérinien : troubles du comportement, euphorie ou colère, agitation, désorientation, délire et hallucinations, 30 minutes à 3heures après l’ingestion. Cette première phase d’excitation est suivie, pendant 12 à 24 heures, d’une période de torpeur voire d’un coma dans les cas graves. Des symptômes digestifs mineurs tels que nausées, vomissements et diarrhée sont parfois associés. Le traitement est seulement symptomatique.
Très caractéristique, l’amanite tue-mouches s’identifie facilement : un chapeau de 8 à 20 cm rouge à rouge orangé, luisant et couvert de verrues blanches puis jaunâtres (pouvant disparaître) ; des lames blanches à jaunâtres, libres, serrées et inégales ; un anneau ample persistant paraissant dentelé, de couleur blanche ou jaunâtre ; un pied blanc à jaune, pelucheux, renflé en bulbe, s’allongeant progressivement jusqu’à 30 cm de hauteur. Présent de la fin de l’été jusqu’à la fin de l’automne au niveau des lisières et des bois de feuillus aérés (surtout les bouleaux) et de conifères (pins, épicéas…), ce champignon peut être confondu avec l’amanite des Césars au pied, à l’anneau et aux lames jaune vif à jaune doré. Il est également parfois consommé volontairement pour ses effets hallucinogènes.
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