Vasoconstricteurs par voie orale : la chute des ventes ne s’est pas fait attendre

© Hans Lucas via AFP

Vasoconstricteurs par voie orale : la chute des ventes ne s’est pas fait attendre

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Publié le 7 décembre 2023
Par Audrey Chaussalet
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Depuis l’annonce de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) le 23 octobre 2023, qui recommande de ne pas utiliser les vasoconstricteurs par voie orale en raison « de risque d’effets indésirables, rares, mais très graves sur toutes les populations même sans facteur de risque et avec des utilisations limitées », et notamment « des infarctus et des accidents vasculaires cérébraux », les ventes en pharmacie hors prescription ont chuté de 35 % en volume », selon le Gers Data. Après l’avis de l’ANSM, rappelons que le Comité européen d’évaluation des risques pharmaceutiques (Prac) n’a, lui, prononcé aucune mesure de restriction particulière sur l’utilisation des vasoconstricteurs par voie orale. A cette occasion, il a été rappelé à l’équipe officinale que pour s’assurer du bon usage, elle se doit, lors de la délivrance, de vérifier quatre points : l’âge du patient, la présence de pathologies particulières, la prise actuelle d’un autre médicament/traitement (par voie orale ou nasale), et s’il s’agit d’une patiente, si celle-ci est enceinte ou allaite.

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