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Considérez-vous qu’une revalorisation de la marge des grossistes-répartiteurs est justifiée ?
OUI
Entre les grossistes et les officinaux, les sorts de ces deux professions ont toujours été assez liés. Les répartiteurs subissent comme nous l’impact des baisses de prix sur leur marge et ce n’est pas sans conséquence sur nos conditions commerciales et sur les services de livraison.
Je m’entends bien avec mon grossiste mais il a refusé de mettre en place un service supplémentaire de livraison pour les dépannages car cela coûte trop cher. Tous autant qu’on est, on s’adapte à une situation d’économie contrainte. La revalorisation de la marge des grossistes est justifiée. Mais si nos partenaires obtiennent quelque chose, ce sera d’abord pour combler leurs déficits et mieux rémunérer leurs actionnaires.
Céline Coquet, Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône)
OUI MAIS…
Pour eux aussi, l’enveloppe a fondu. Mais je ne sais pas si leur rémunération doit être revalorisée, ce n’est pas à moi d’en juger ou de répondre à la place d’une autre profession. Il faut, pour cela, interroger les économistes. Néanmoins, sur ces quinze dernières années, le nombre de livraisons n’a cessé de baisser. De trois livraisons par jour, on est passé à deux… La prochaine étape, plus qu’une par jour ? Si demain, les répartiteurs ne peuvent plus assumer financièrement deux livraisons par jour et garantir la disponibilité des produits, cela sera très préjudiciable aux patients. La rémunération baisse régulièrement mais la dégradation des services se fait par paliers. Espérons que le gouvernement ne franchira pas avec les grossistes comme avec les pharmaciens le point limite de rupture…
Alexandre Vandeputte, Trosly-Breuil (Oise)
NON
Ce sont encore de belles machines rentables, à en juger par leurs capacités d’investissement dans leur outil de travail et systèmes d’information qui intéressent toujours les investisseurs. S’il y a autant de réorganisations financières (participations, rachats) entre les groupes européens, c’est qu’il y a encore de l’argent dans ce circuit de distribution. Alors qu’en pharmacie, nous nous rachetons entre nous pour faire disparaître des points de vente !
Leur marge sur la distribution du médicament baisse, mais ils gagnent de l’argent sur d’autres activités et services annexes qu’ils facturent très cher (formations, merchandising, ventes de données d’achats anonymisées…). L’évolution de leur marge globale ne doit pas être si mauvaise que cela !
Patrick Fabry, Plouhinec (Finistère)
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