Les plantes qui marchent

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Publié le 21 avril 2017
Par Anne-Hélène Collin
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La canneberge, le curcuma et le ginseng ne serviraient-ils finalement à rien ? C’est ce que note le magazine Science & Vie dans son numéro d’avril, reprenant les résultats des dernières méta-analyses scientifiques et l’absence de preuves d’efficacité de ces plantes. A contrario, le magazine met à l’honneur une dizaine de plantes dont les utilisations traditionnelles ont été démontrées par la science : parmi elles, le marronnier d’Inde, l’harpagophyton, le millepertuis, la valériane, l’aubépine… De quoi repenser son conseil en phytothérapie.

Variation sur le même thème, Sciences et Avenir se penche sérieusement sur le sujet des plantes médicinales dans un hors-série complet où le lecteur apprend la complexité du monde végétal : comment les plantes s’adaptent, comment elles évoluent, comment elles communiquent. Et comment elles soignent. Les informations sont accessibles à tous, sans être trop vulgarisées. Chacun, patient ou pharmacien, peut y trouver un intérêt. Pour la pratique, le magazine propose 18 fiches de plantes médicinales des plus répandues et dont les propriétés ont été avérées, preuves scientifiques et avis d’experts en phytothérapie à l’appui. On retrouve ainsi le marronnier d’Inde, l’harpagophyton, le millepertuis, ainsi que l’eschscholtzia et le thym, qui y sont décryptés : usages, actifs, posologie… Sciences et Avenir sait aussi rester prudent. En intégrant pour chaque plante ses contre-indications et ses interactions connues avec des médicaments, il rappelle au lecteur que les produits naturels ne sont pas dénués de toxicité. Et aux pharmaciens quelques erreurs à éviter : lorazépam et passiflore, antihypertenseurs et rhodiole, corticoïdes et échinacée sont des exemples d’associations dont il faudra tenir compte.§

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