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© La Bretagne, ses plages et ses pharmacies - Crescenda
Transactions d’officines : un ticket d’entrée élevé en Bretagne
En 2016, les prix de cession des pharmacies sont restés stables, quel que soit le mode de valorisation du fonds retenu : 76 % du CA HT et 6,2 fois l’EBE. C’est l’un des enseignements de l’enquête annuelle de la société Interfimo. Qualité de vie, attrait du littoral, développement des villes en bord de mer et autour de la voie express faisant le tour de la Bretagne, concentration importante de médecins principalement dans les villes de bord de mer sont les ingrédients qui concourent à la cherté des prix dans la région.
Sur l’échelle des prix, « le Morbihan arrive en tête, caracolant avec les pharmacies côtières à des prix de cession allant de 95% à 100% du CA HT. Ce marché reste entre les mains exclusivement de pharmaciens en deuxième ou troisième installation. Ces pharmacies sont très recherchées également par des pharmaciens venant d’autres régions de France, ce qui explique que ce département est régulièrement à 10 points au-dessus du marché national », décrit Johann Bidault, gérant du cabinet Bidault.
Mais le Morbihan n’a pas le monopole des prix élevés. « En Ille-et-Vilaine, la première couronne rennaise rejoint les prix du littoral morbihannais et attire le même profil d’acquéreurs, le dynamisme de la métropole rennaise et la poursuite des études de leurs enfants orientant nécessairement leur réinstallation dans une ville universitaire », explique-t-il.
Dans le Finistère et les Côtes d’Armor, les officines changent de main à des prix plus attractifs (80 à 85 % du CA) qui permettent aux jeunes de s’installer plus facilement. Le nombre actuel de départs en retraites favorise le turn-over.
En milieu rural, la décote est sévère sur les officines de moins de 1 million d’euros, vendues autour de 30 % du CA HT. Toutes ne trouvent pas preneurs et sont contraintes au regroupement. En ville comme à la campagne, « un dossier sur trois est un regroupement », signale pour finir Johann Bidault.
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