Transactions d’officines : l’attraction de Tours et Orléans dans le Centre-Val de Loire

© Orléans tire le marché des pharmacies - Pixabay/Zebulon 72

Transactions d’officines : l’attraction de Tours et Orléans dans le Centre-Val de Loire

Réservé aux abonnés
Publié le 4 mai 2017
Par Francois Pouzaud
Mettre en favori

En 2016, les prix de cession des pharmacies sont restés stables, quel que soit le mode de valorisation du fonds retenu : 76 % du CA HT et 6,2 fois l’EBE. C’est l’un des enseignements de l’enquête annuelle de la société Interfimo. Mais, année après année, les disparités demeurent. Il en est ainsi des villes du Centre-Val de Loire.

Orléans (Loiret) et Tours (Indre-et-Loire) restent les deux épicentres de la région en termes d’attractivité. La première en raison de sa proximité avec Paris, la seconde en raison de sa faculté de pharmacie. 
Sur Tours, Catherine Bodier du réseau Pharmathèque, trouve que la demande en première installation est peu active, alors qu’il y a un vivier important de jeunes diplômés localement. Philippe Meunier, responsable du secteur Centre-Val de Loire pour Channels met cela sur le compte de l’attentisme lié aux élections présidentielles.  Il y a aussi des facteurs « freinateurs d’envie de s’installer » propres au centre-ville de Tours : la présence d’une pharmacie Lafayette et d’une pharmacie mutualiste qui effraient les acquéreurs, un nombre important de petites pharmacies décotées à 50 %, même au-delà du million d’euros. Sauf si les affaires sont de taille importante, la demande s’expatrie sur la première et la deuxième couronne de Tours et en milieu rural sur des pharmacies de gros bourgs. 

A Blois (Loir-et-Cher), le centre-ville est confronté au départ de nombreux médecins. « Il recèle néanmoins de belles affaires de plus de 2 M€ », indique Catherine Bodier. En sillonnant le Loir-et-Cher, on peut en trouver d’autres : à Mer, Vendôme, Romorantin-Lanthenay…

Enfin, les départements de l’Indre et du Cher restent les moins valorisés et les moins animés. 

Lire aussi

– Tendances et prix de vente : transactions 2016, les prix sont stables

– Prix de cession stables et volumes de vente en hausse en 2016

– Montpellier au-dessus du lot

– Paris fonctionne en sous-régime

– PACA entre rêve et réalité

– En Normandie, la demande sur Rouen et Caen reste vive

– La Nouvelle Aquitaine est toujours au top

– Des ventes à plus de 100 % du CA dans les Pays-de-la-Loire

– Dans les Hauts-de-France, achat ne rime pas avec prix bas

– Marché des extrêmes en Auvergne-Rhône-Alpes

– Ticket d’entrée élevé en Bretagne

Publicité