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Risque de cancer gastrique avec les IPP
Des chercheurs de l’université de Hong-Kong appellent à la prudence lors de la prescription au long cours d’inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Dans une étude rétrospective menée sur près de 64 000 personnes ayant été traitées pour éradication d’Helicobacter pylori et suivies pendant une durée médiane de 7,6 ans, ils ont observé que le risque de développer un cancer gastrique était multiplié par 2,4 chez les patients qui continuaient à prendre un IPP après éradication, par rapport à ceux qui étaient passés sous anti-H2 (aucune élévation du risque). Le risque était en outre 4,5 fois plus élevé en cas de prise quotidienne d’un IPP. La durée de consommation est également en cause : multiplication du risque par 5 après un an de traitement, par 6,6 après 2 ans et par 8,3 après 3 ans d’IPP. Ces résultats, publiés dans la revue Gut, tendent à confirmer le lien déjà suspecté entre IPP et cancer gastrique. Le mécanisme d’action est encore inconnu, mais la suppression profonde et prolongée de l’acidité gastrique pourrait conduire à l’aggravation d’une gastrite atrophique, elle-même facteur de risque de cancer.§
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