Faut-il poursuivre une activité sportive en cas de cancer ?

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Publié le 18 mai 2018
Par Anne Drouadaine
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Oui, la pratique d’une activité physique soutenue et régulière aide à surmonter les effets secondaires des traitements, à la fois physiques (tels que les troubles musculosquelettiques, les douleurs ostéo-articulaires et les problèmes cardiovasculaires) et psychologiques. L’activité physique réduit également les risques de pathologies, comme le diabète et l’ostéoporose, pouvant aggraver l’état de santé global. En outre, elle réduit de 36 % en moyenne la fatigue induite par les traitements et diminue les troubles du sommeil et de la concentration. L’activité physique adaptée (APA) peut être conseillée aux personnes atteintes d’un cancer, en cours ou après les traitements, afin de reprendre une activité ajustée aux besoins et aux capacités. L’APA est un soin de support qui peut faire l’objet d’une prescription médicale et est dispensée par des enseignants ayant suivi une formation universitaire spécifique (spécialisation de la filière Sciences et Techniques des Activités physiques et sportives). L’APA peut être dispensée aussi bien à l’hôpital qu’en ville, dans le cadre d’associations.

Source : brochure « Bougez ! », collection Mieux vivre, fondation ARC pour la recherche sur le cancer.

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