Pharmacie à Nexon : son titulaire autorisé par l’ARS à vendre à nouveau des médicaments

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Pharmacie à Nexon : son titulaire autorisé par l’ARS à vendre à nouveau des médicaments

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Publié le 18 juillet 2018
Par Francois Pouzaud
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Stéphane Labarre, titulaire d’une pharmacie à Nexon (Haute-Vienne), a retrouvé le sourire. Ce pharmacien est de nouveau autorisé à vendre des médicaments dans son officine qui constitue un des fleurons de la nouvelle enseigne du groupe PHR. L’Agence Régionale de la Santé (ARS) lui a accordé le 10 juillet dernier une nouvelle licence, s’appuyant pour rendre sa décision sur l’extension des limites du bourg mais aussi l’absence d’officine dans les villages alentours. Stéphane Labarre a été réinscrit dès le lendemain au tableau de l’Ordre des pharmaciens. 

Dans son arrêté autorisant le transfert, l’ARS considère qu’il n’entraîne pas d’abandon de clientèle, améliore la desserte de la population en médicaments, que la pharmacie « dessert une partie de la population de Nexon et des communes environnantes pourvues et dépourvues d’officines », soit « 5000 à 6000 habitants », précise Stéphane Labarre. Par ailleurs, « l’ARS a pris en compte dans mon nouveau dossier l’apport d’une population saisonnière pendant la saison estivale », ajoute-t-il.

Au bord de la rupture, la pharmacie est pourtant restée ouverte, se contentant de vendre des produits de parapharmacie depuis le 28 octobre 2017, après la plainte déposée par plusieurs pharmaciens du secteur, qui lui reprochaient le transfert de son officine en face d’un centre commercial situé trop loin des habitants. Fin septembre 2017, le tribunal administratif de Limoges a donné raison aux plaignants et la licence a été annulée par l’ARS en dépit des manifestations de soutien de la clientèle pour sauver cette pharmacie. Radié immédiatement de l’Ordre, Stéphane Labarre a contesté la décision du tribunal de Limoges devant la Cour d’appel administrative de Bordeaux qui a confirmé l’annulation de transfert le 8 février 2018.

Malgré ce dernier rebondissement de l’été, ce pharmacien se garde bien de tout triomphalisme car il n’est pas à l’abri d’un recours contentieux dans les deux prochains mois. Le feuilleton judiciaire n’est probablement pas terminé.

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