Transactions en PACA : les Alpes-Maritimes jouent les premiers de cordée

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Transactions en PACA : les Alpes-Maritimes jouent les premiers de cordée

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Publié le 3 août 2018
Par Francois Pouzaud
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Le Moniteur des pharmacies vous propose de passer l’été sur un mode touristique et professionnel. Nous avons en effet décidé de partager avec vous notre analyse du marché de la transaction d’officines dans 13 régions. Aujourd’hui, réchauffons-nous au soleil de la Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sans pour autant se brûler les ailes.

Même si les volumes ont augmenté, la région PACA souffre toujours d’attractivité en raison des prix de l’immobilier. « Les acquéreurs vont davantage rechercher à s’installer sur la façade atlantique où l’immobilier est plus accessible. En deuxième ou troisième installation, les pharmaciens peuvent acheter un belle affaire sur la Côte méditerranéenne mais n’ont plus les moyens de se loger », explique Claude Artaud, directeur général de l’Auxiliaire Pharmaceutique. D’autant que les prix restent élevés sur tout le littoral azuréen et dans les Alpes-Maritimes. « Dans des communes comme Mougins, Cannes, Le Cannet… les prix se maintiennent autour de 90 % du CA HT », rapporte Jean-Michel Simonetti du cabinet Channels. Des niveaux de prix que l’on ne retrouve pas à Toulon ou à Marseille, où les prix sont plus proches des 80 % du CA HT.

« Le marché est dynamique sur la région niçoise en raison d’un apport démographique et d’officines à la vente avec un chiffre d’affaires important », complète Hervé Ferrara du cabinet Pharmacessions. Les pharmacies de plus de 2 M€ trouvent donc facilement à se vendre au-dessus du prix du marché.

Dans les Bouches-du-Rhône, les prix sont plus inconstants. « Il y a d’importantes disparités de prix à l’intérieur des grandes agglomérations selon les quartiers », poursuit ce transactionnaire. D’où l’option de s’installer dans l’arrière-pays. Mais les prix ne sont pas forcément moins chers. « Une affaire de 1,5 million d’euros avec du potentiel s’est vendue à 80% du CA HT », indique Claude Artaud.

Lire aussi « Transactions 2017 : des prix remarquablement stables » et « Transactions : des prix de cession stables, mais ce n’est qu’une moyenne »

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