Transactions en Bretagne : des prix vifs comme l’air iodé

L’évolution des prix des officines est loin d’être uniforme en Bretagne, région la plus chère de France. Le grand Ouest attire les retraités parisiens (apport de population 6 mois dans l’année) comme les pharmaciens en deuxième et troisième installation, à la recherche d’une affaire de bonne taille mais aussi d’une qualité de vie. Ce que tous trouvent dans les stations de villégiature. Le tropisme des acquéreurs pour le Morbihan et des prix qui caracolent à plus de 100 % sur la côte sud, à Carnac, Quiberon et Vannes ne surprendront personne. Le marché des officines est tout simplement fortement influencé par le prix de l’immobilier côtier. En remontant sur Lorient, les prix s’assagissent un peu, de même que dans le Finistère sud et autour de Brest où les prix, bien que plus abordables, n’en demeurent pas moins bloqués à 80 % du CA HT pour une officine de 2 M€, aux dires de Didier Bernard, responsable Bretagne pour l’Auxiliaire Pharmaceutique. En Ille-et-Vilaine, la première couronne rennaise approche les prix du littoral morbihannais et attire le même profil d’acquéreurs. L’attractivité s’étend jusqu’aux portes des Côtes d’Armor, à Saint-Brieuc et se propage dans l’axe vers Saint-Malo (prix autour de 80 % à Lamballe et Dinan).

Les primo-accédants accèdent à ce marché élitiste avec l’aide d’un investisseur et en faisant appel le plus souvent aux SPF-PL,

« Les décotes sont sensibles quand on s’éloigne à plus de 25 km du littoral », ajoute Didier Bernard, même si les prix ruraux descendent rarement sous les 65 %. Pour trouver plus bas, les acquéreurs doivent se rapprocher de La Mayenne.

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