Centre-Val de Loire : fortunes diverses

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Centre-Val de Loire : fortunes diverses

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Publié le 13 août 2018
Par Francois Pouzaud
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Le Moniteur des pharmacies vous propose de passer l’été sur un mode touristique et professionnel. Nous avons en effet décidé de partager avec vous notre analyse du marché de la transaction d’officines dans 13 régions. Aujourd’hui, ce n’est pas vraiment la vie de château en région Centre-Val de Loire.

En centre d’Orléans, la concurrence est très agressive et les pharmacies vendant à bas prix se tirent la bourre (Pharmacie Lafayette, Pharmacie du Chatelet, Pharmacie de la Cigogne, Pharmacie de l’Argonne…). Une concurrence perçue comme une menace faisant que la demande s’expatrie dans les communes qui jouxtent cette métropole, à Saint-Jean de la Ruelle, Saint-Jean de Braye, Saint-Jean Le Blanc ou encore La Chapelle Saint Mesmin. Et pour des prix de cession qui ne sont pas forcément plus élevés, entre 65 % et 75 % du CA HT.

A Tours, la pression concurrentielle est moins rude mais comme toute ville universitaire qui se respecte, les prix sur les affaires recherchées restent les plus soutenus de la région.

A Blois, la ZUP est une zone franche très peuplée et très médicalisée. « Il y a plusieurs belles affaires sur ce secteur de plus de 2 millions d’euros, l’une d’elles s’est vendue 83 % du CA HT », indique Philippe Meunier, responsable du secteur Centre-Val de Loire pour Channels. Sur 2017, ce transactionnaire a réalisé plus de cessions de parts que de cessions de fonds, dont un certain nombre impliquant des « pharmaciens investisseurs ». « Cette catégorie d’acheteurs revient sur le marché et est capable de mettre un prix un peu plus cher, sans surpayer, quand ils entrevoient des progressions de CA intéressantes à 5 à 10 ans », souligne-t-il. Dans le Cher et l’Indre, l’animation est faible et les prix très raisonnables. « La densité de ZRR sur ces départements tient le marché, les avantages fiscaux étant un élément d’attractivité pour les primo-accédants », précise Philippe Meunier.

Lire aussi « Transactions 2017 : des prix remarquablement stables » et « Transactions : des prix de cession stables, mais ce n’est qu’une moyenne »

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