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Les risques cardiovasculaires du diclofénac quantifiés
Une étude parue dans le British Medical Journal a comparé des danois ayant pris du diclofénac (1,3 million), de l’ibuprofène (3,8 millions), du naproxène (291 000) ou du paracétamol (764 000) à 1,3 million de personnes n’ayant pris aucun anti-inflammatoire non stéroïdien. Le risque d’événement cardiovasculaire grave dans les 30 jours après le début du traitement augmente de 50 % chez les patients sous diclofénac par rapport à ceux qui ne prennent rien, de 20 % par rapport à ceux sous ibuprofène ou paracétamol et de 30 % par rapport à ceux sous naproxène. Par ailleurs, le risque d’hémorragie digestive lié au diclofénac, similaire à celui du naproxène, est environ 2,5 fois plus élevé que celui de l’ibuprofène ou du paracétamol. Les auteurs estiment qu’« il est temps de prendre en considération le risque potentiel du diclofénac pour la santé et de réduire son utilisation ». §
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