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Baromètre Santé : un constat déprimant
La dépression a progressé en France, et pas qu’un peu. Selon le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire : près d’un Français de 18 à 75 ans sur 100 a présenté un épisode dépressif caractérisé en 2017, soit 1,8 % de plus qu’en 2010 (8 %). La prévalence de la dépression reste deux fois plus élevée chez les femmes (13 %) que chez les hommes (6,4 %). Les chômeurs (16,7 %), les étudiants (13,3 %), les personnes à faibles revenus (13 %) et les moins de 45 ans (11,5 %) sont aussi particulièrement touchés. L’inactivité et les ruptures affectives (divorce, veuvage) majorent le risque.
Dans le monde du travail, 8,2 % des actifs ont eu un épisode dépressif au cours des 12 derniers mois, avec une prédominance féminine (11,4 % ; 5,3 % des hommes) et un risque majoré chez les hommes de moins de 45 ans (6,5 %) ou travaillant dans l’hébergement, la restauration, la finance, l’assurance, les arts et les spectacles. Quant aux causes, elles sont à rechercher parmi les risques psychosociaux : menaces verbales, violences physiques, humiliations, intimidation ou peur de perdre son emploi. Une progression qui n’est pas sans conséquences : 35 à 45 % des arrêts de travail et plus de la moitié des décès par suicide seraient dus à la dépression. « A cela, il faut ajouter l’inquiétant désengagement de l’industrie pharmaceutique des troubles psychiques, alors que 30 % des patients ne répondent pas aux antidépresseurs actuellement disponibles », précisent les auteurs.§

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